Formes et contenu. Une introduction à la pensée philosophique
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- Nombre de pages178
- PrésentationBroché
- Poids0.21 kg
- Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7489-0015-4
- EAN9782748900156
- Date de parution05/09/2003
- CollectionBanc d'essais
- ÉditeurAgone
- TraducteurDelphine Chapuis-Schmitz
- PréfacierJean-Jacques Rosat
Résumé
Le but de la connaissance est de nous orienter parmi les objets et de prédire leur comportement. On y parvient en découvrant leur ordre et en assignant à chacun d'eux sa place au sein de la structure du monde. S'identifier à une chose ne nous aide pas à trouver son ordre. Lorsque je regarde le ciel bleu et me perds entièrement dans sa contemplation, sans penser à rien, j'éprouve le bleu qui remplit complètement mon esprit : ils ne font plus qu'un. La conception métaphysique de la connaissance a toujours été la conception mystique de l'intuition, du contact direct et intime. Mais éprouver, c'est vivre ; ce n'est pas connaître. Tous les métaphysiciens ont tenté de nous dire ce qu'est le contenu du monde : ils ont cherché à exprimer l'inexprimable. C'est pourquoi ils ont échoué. Connaître, c'est reconnaître : je dois reconnaître cette couleur comme la couleur particulière que l'on m'a appris à nommer " bleu ", ce qui implique un acte de comparaison ou d'association. La phrase " Ceci est bleu " exprime une connaissance véritable. Connaître, c'est exprimer. Il n'y a aucune connaissance inexprimable.
Le but de la connaissance est de nous orienter parmi les objets et de prédire leur comportement. On y parvient en découvrant leur ordre et en assignant à chacun d'eux sa place au sein de la structure du monde. S'identifier à une chose ne nous aide pas à trouver son ordre. Lorsque je regarde le ciel bleu et me perds entièrement dans sa contemplation, sans penser à rien, j'éprouve le bleu qui remplit complètement mon esprit : ils ne font plus qu'un. La conception métaphysique de la connaissance a toujours été la conception mystique de l'intuition, du contact direct et intime. Mais éprouver, c'est vivre ; ce n'est pas connaître. Tous les métaphysiciens ont tenté de nous dire ce qu'est le contenu du monde : ils ont cherché à exprimer l'inexprimable. C'est pourquoi ils ont échoué. Connaître, c'est reconnaître : je dois reconnaître cette couleur comme la couleur particulière que l'on m'a appris à nommer " bleu ", ce qui implique un acte de comparaison ou d'association. La phrase " Ceci est bleu " exprime une connaissance véritable. Connaître, c'est exprimer. Il n'y a aucune connaissance inexprimable.