Forêt et guerre
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- Nombre de pages326
- PrésentationBroché
- Poids0.32 kg
- Dimensions0,0 cm × 0,0 cm × 0,2 cm
- ISBN2-7384-2860-6
- EAN9782738428608
- Date de parution01/12/1994
- CollectionAlternatives paysannes
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Longtemps, la forêt a été considérée comme hostile aux déplacements et aux combats d'une année régulière. Aussi les populations qui y menaient des actions de guérilla étaient-elles réputées farouches. Mieux valait éviter le couvert des arbres et choisir comme terrain d'opération un espace découvert. D'où l'idée que les forêts renforçaient la défense naturelle que constituaient fleuves et montagnes.
On a vu pendant la Seconde Guerre mondiale que l'obstacle se franchissait dès qu'existait une route. On a déploré alors l'inefficacité des leçons prodiguées tant parle XIXe siècle que par le premier conflit mondial. Le legs des guerres anciennes, de l'Antiquité à la Révolution, est toujours perceptible, qu'il s'agisse des mentalités ou des paysages. Pourtant, les forêts actuelles ne pourraient arrêter une armée régulière : le soldat est entraîné aux méthodes de guérilla ; les techniques de bombardement anéantissent le couvert végétal.
La forêt demeure cependant associée à la guerre ou, plutôt, à l'après-guerre : lorsque la paix revient, c'est en créant des forêts que l'on cache les cicatrices du paysage et que l'on emploie les terrains devenus incultivables. Reste à savoir comment évolueront ces massifs et, demain, de quelle valeur seront leurs récoltes.
On a vu pendant la Seconde Guerre mondiale que l'obstacle se franchissait dès qu'existait une route. On a déploré alors l'inefficacité des leçons prodiguées tant parle XIXe siècle que par le premier conflit mondial. Le legs des guerres anciennes, de l'Antiquité à la Révolution, est toujours perceptible, qu'il s'agisse des mentalités ou des paysages. Pourtant, les forêts actuelles ne pourraient arrêter une armée régulière : le soldat est entraîné aux méthodes de guérilla ; les techniques de bombardement anéantissent le couvert végétal.
La forêt demeure cependant associée à la guerre ou, plutôt, à l'après-guerre : lorsque la paix revient, c'est en créant des forêts que l'on cache les cicatrices du paysage et que l'on emploie les terrains devenus incultivables. Reste à savoir comment évolueront ces massifs et, demain, de quelle valeur seront leurs récoltes.
Longtemps, la forêt a été considérée comme hostile aux déplacements et aux combats d'une année régulière. Aussi les populations qui y menaient des actions de guérilla étaient-elles réputées farouches. Mieux valait éviter le couvert des arbres et choisir comme terrain d'opération un espace découvert. D'où l'idée que les forêts renforçaient la défense naturelle que constituaient fleuves et montagnes.
On a vu pendant la Seconde Guerre mondiale que l'obstacle se franchissait dès qu'existait une route. On a déploré alors l'inefficacité des leçons prodiguées tant parle XIXe siècle que par le premier conflit mondial. Le legs des guerres anciennes, de l'Antiquité à la Révolution, est toujours perceptible, qu'il s'agisse des mentalités ou des paysages. Pourtant, les forêts actuelles ne pourraient arrêter une armée régulière : le soldat est entraîné aux méthodes de guérilla ; les techniques de bombardement anéantissent le couvert végétal.
La forêt demeure cependant associée à la guerre ou, plutôt, à l'après-guerre : lorsque la paix revient, c'est en créant des forêts que l'on cache les cicatrices du paysage et que l'on emploie les terrains devenus incultivables. Reste à savoir comment évolueront ces massifs et, demain, de quelle valeur seront leurs récoltes.
On a vu pendant la Seconde Guerre mondiale que l'obstacle se franchissait dès qu'existait une route. On a déploré alors l'inefficacité des leçons prodiguées tant parle XIXe siècle que par le premier conflit mondial. Le legs des guerres anciennes, de l'Antiquité à la Révolution, est toujours perceptible, qu'il s'agisse des mentalités ou des paysages. Pourtant, les forêts actuelles ne pourraient arrêter une armée régulière : le soldat est entraîné aux méthodes de guérilla ; les techniques de bombardement anéantissent le couvert végétal.
La forêt demeure cependant associée à la guerre ou, plutôt, à l'après-guerre : lorsque la paix revient, c'est en créant des forêts que l'on cache les cicatrices du paysage et que l'on emploie les terrains devenus incultivables. Reste à savoir comment évolueront ces massifs et, demain, de quelle valeur seront leurs récoltes.