Fondation et ruine d'une "maison". Histoire sociale des comtes de Belin (1582-1706)

Par : Elie Haddad

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  • Nombre de pages559
  • PrésentationBroché
  • Poids0.85 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-84287-485-8
  • EAN9782842874858
  • Date de parution01/05/2009
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPULIM

Résumé

En 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac épouse Renée d'Averton, une riche héritière du Maine en relevant son nom et ses armes. En 1706, la lignée issue de cette alliance s'éteint, ruinée. Elle avait été illustrée par le premier comte de Belin, gouverneur de Paris pour le duc de Mayenne durant la Ligue, et par son fils aîné François Il d'Averton, patron de gens de théâtre et instigateur de la querelle du Cid. Le livre dépasse l'étude de ces deux trajectoires pour une analyse d'ensemble de la famille. Mobilisant les ressources de l'anthropologie de la parenté, il démontre que les formes d'alliance et de transmission au sein de la noblesse des XVIe et XVIIe siècles relèvent d'un système à " maisons ". Le cas de la " maison " Belin devient alors un moyen d'interroger les pratiques de manipulation de la parenté à l'époque moderne, ses conflits internes, la place qu'y tiennent les femmes, les formes de l'économie domestique et ses liens avec le crédit, ainsi que les relations clientélaires et le patronage littéraire. Parce qu'il fait du cas des Belin un exemple, ce livre interroge les caractéristiques sociales de la moyenne noblesse, ses évolutions, ses rapports au pouvoir monarchique et les mécanismes qui rendaient possible la ruine d'une " maison " nobiliaire au XVIIe siècle.
En 1582, Jean-François de Faudoas-Sérillac épouse Renée d'Averton, une riche héritière du Maine en relevant son nom et ses armes. En 1706, la lignée issue de cette alliance s'éteint, ruinée. Elle avait été illustrée par le premier comte de Belin, gouverneur de Paris pour le duc de Mayenne durant la Ligue, et par son fils aîné François Il d'Averton, patron de gens de théâtre et instigateur de la querelle du Cid. Le livre dépasse l'étude de ces deux trajectoires pour une analyse d'ensemble de la famille. Mobilisant les ressources de l'anthropologie de la parenté, il démontre que les formes d'alliance et de transmission au sein de la noblesse des XVIe et XVIIe siècles relèvent d'un système à " maisons ". Le cas de la " maison " Belin devient alors un moyen d'interroger les pratiques de manipulation de la parenté à l'époque moderne, ses conflits internes, la place qu'y tiennent les femmes, les formes de l'économie domestique et ses liens avec le crédit, ainsi que les relations clientélaires et le patronage littéraire. Parce qu'il fait du cas des Belin un exemple, ce livre interroge les caractéristiques sociales de la moyenne noblesse, ses évolutions, ses rapports au pouvoir monarchique et les mécanismes qui rendaient possible la ruine d'une " maison " nobiliaire au XVIIe siècle.