Fille de la campagne

Par : Edna O'Brien

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  • Nombre de pages466
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.264 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-253-19412-5
  • EAN9782253194125
  • Date de parution01/10/2014
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurPierre-Emmanuel Dauzat

Résumé

Née en 1930 au fin fond de l'Irlande, Edna O'Brien publie son premier roman en 1960. Les Filles de la campagne fait scandale et est interdit en Irlande pour cause d'obscénité. Mais c'était compter sans l'opiniâtreté de la jeune femme qui décide qu'elle sera avant tout mère et écrivain et que rien, jamais, ne l'éloignera de sa table de travail. C'est avec naturel, tendresse et lucidité que, cinquante et quelques années plus tard, l'auteur de Crépuscule irlandais, cette femme libre, cette créatrice farouchement attachée à son indépendance, raconte ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, ses rencontres, ses combats.
Un événement littéraire. Seule Colette avait ainsi réfléchi à l'ardeur de la femme indépendante dans sa vie de femme et d'écrivain. Philip Roth. De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.
Née en 1930 au fin fond de l'Irlande, Edna O'Brien publie son premier roman en 1960. Les Filles de la campagne fait scandale et est interdit en Irlande pour cause d'obscénité. Mais c'était compter sans l'opiniâtreté de la jeune femme qui décide qu'elle sera avant tout mère et écrivain et que rien, jamais, ne l'éloignera de sa table de travail. C'est avec naturel, tendresse et lucidité que, cinquante et quelques années plus tard, l'auteur de Crépuscule irlandais, cette femme libre, cette créatrice farouchement attachée à son indépendance, raconte ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, ses rencontres, ses combats.
Un événement littéraire. Seule Colette avait ainsi réfléchi à l'ardeur de la femme indépendante dans sa vie de femme et d'écrivain. Philip Roth. De l'ombre à la lumière, ces confessions sont un magnifique hommage à la liberté. Et les clefs d'une oeuvre ô combien sulfureuse.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Ballade irlandaise
Devant les commentaires élogieux que j’ai pu lire, j’ai pris ce livre. L’écriture d’Edna O’Brien est exigeante quoique parfois, pour moi, un peu lourde. Le regret ? C’est que ce livre ne laisse sortir aucune émotion. J’ai beaucoup apprécié la première partie où elle nous raconte sa jeunesse dans une Irlande catholique, réactionnaire, fermée à tout modernisme (pour la femme). Son « incarcération » dans un pensionnat régi par un couvent est édifiante. « De retour au couvent, je passai mon temps à étudier, ne voulant pas rater mon examen final, ce qui eût signifié une année d’incarcération supplémentaire. Le monde avec ses pêchés, ses ruses et ses blandices m’appelait.» Edna O’Brien au début de sa gloire a vu ses livres interdits, voire brûlés en Irlande. Ses parents, surtout sa mère, n’ont pas accepté (c’est un doux euphémisme) le fait qu’elle rejoigne son amoureux, l’écrivain Ernest Gébler, sans être mariée alors que, comble d’horreur, il est déjà marié. Les forces de police débarqueront chez eux sur l’île de Man. Le poids de la tradition, fera que sa propre mère ne lui pardonnera jamais ses frasques, son divorce alors qu’elle, telle la mater dolorosa, endure tout de son mari. Le couple maudit finira par convoler en justes noces, mais… oui il y a souvent un mais, Gébler se révèle jaloux aussi bien de la femme que de l’écrivain. Elle divorcera pour mener une vie de femme libre et d’écrivain à succès. Cette partie où elle nous narre ses rencontres avec des personnalités des arts et de la littérature m’a agacée. J’eus aimé un peu moins de déballage. Oui j’ai vraiment eu l’impression d’ouvrir le Who’s who de l’époque. Est-ce pour faire moderne ou est-ce parce qu’elle ne s’est jamais départie de sa « candeur » paysanne ? J’espère le second. J’avais déjà trouvé ce catalogue de personnalités dans « Danseur » de Colum Mac Cann. Le livre n’est pas facile à lire, touffu avec une écriture, de temps à autre, peu fluide. Des coquilles et des traductions approximatives m’ont gênée. D’accord je n’aime pas trop les autobiographies, mais je m’attendais à autre chose. Ceci dit, ma curiosité est piquée et j’ai retenu, à la bibliothèque, le pluriel de ce livre : les filles de la campagne. Pourtant, j’ai aimé son courage pour fuir, suivre un homme marié, divorcer, élever seule ses enfants, être un écrivain « maudit » dans son propre pays….
Devant les commentaires élogieux que j’ai pu lire, j’ai pris ce livre. L’écriture d’Edna O’Brien est exigeante quoique parfois, pour moi, un peu lourde. Le regret ? C’est que ce livre ne laisse sortir aucune émotion. J’ai beaucoup apprécié la première partie où elle nous raconte sa jeunesse dans une Irlande catholique, réactionnaire, fermée à tout modernisme (pour la femme). Son « incarcération » dans un pensionnat régi par un couvent est édifiante. « De retour au couvent, je passai mon temps à étudier, ne voulant pas rater mon examen final, ce qui eût signifié une année d’incarcération supplémentaire. Le monde avec ses pêchés, ses ruses et ses blandices m’appelait.» Edna O’Brien au début de sa gloire a vu ses livres interdits, voire brûlés en Irlande. Ses parents, surtout sa mère, n’ont pas accepté (c’est un doux euphémisme) le fait qu’elle rejoigne son amoureux, l’écrivain Ernest Gébler, sans être mariée alors que, comble d’horreur, il est déjà marié. Les forces de police débarqueront chez eux sur l’île de Man. Le poids de la tradition, fera que sa propre mère ne lui pardonnera jamais ses frasques, son divorce alors qu’elle, telle la mater dolorosa, endure tout de son mari. Le couple maudit finira par convoler en justes noces, mais… oui il y a souvent un mais, Gébler se révèle jaloux aussi bien de la femme que de l’écrivain. Elle divorcera pour mener une vie de femme libre et d’écrivain à succès. Cette partie où elle nous narre ses rencontres avec des personnalités des arts et de la littérature m’a agacée. J’eus aimé un peu moins de déballage. Oui j’ai vraiment eu l’impression d’ouvrir le Who’s who de l’époque. Est-ce pour faire moderne ou est-ce parce qu’elle ne s’est jamais départie de sa « candeur » paysanne ? J’espère le second. J’avais déjà trouvé ce catalogue de personnalités dans « Danseur » de Colum Mac Cann. Le livre n’est pas facile à lire, touffu avec une écriture, de temps à autre, peu fluide. Des coquilles et des traductions approximatives m’ont gênée. D’accord je n’aime pas trop les autobiographies, mais je m’attendais à autre chose. Ceci dit, ma curiosité est piquée et j’ai retenu, à la bibliothèque, le pluriel de ce livre : les filles de la campagne. Pourtant, j’ai aimé son courage pour fuir, suivre un homme marié, divorcer, élever seule ses enfants, être un écrivain « maudit » dans son propre pays….
Instructif
Edna O'Brien réussit l'exploit de ne pas trop en faire et de ne pas agacer et comme elle sait écrire, j'ai vraiment pris plaisir à découvrir cette femme. C'est tout d'abord intéressant du point de vue de l'histoire de l'Irlande. Découvrir que des irlandais avaient préféré brûler leur maison héritée de leur famille plutôt que de la laisser aux mains des anglais comme le fit le père d'Edna est émouvant. En nous parlant d'elle, elle nous livre aussi l'histoire des irlandaises, celles qui n'héritaient pas et laissaient la terre au frère alors qu'elles ne recevaient que des souvenirs. Nous revenons dans un temps où l'instituteur était roi et où les élèves faisaient ses corvées et subissait ses humeurs; à cet égard, la poupée prise et gardée par l'institutrice qui la nargue en la posant sur le rebord de sa fenêtre est symbolique. Et puis, il y a des moments intemporels où on ressent de l'empathie pour l'auteure, comme lorsque sa tante lui fait une affreuse blague. Le moment de la découverte de l'amour au couvent avec cette religieuse qui lui montrera un visage très humain, puis devra lutter contre elle-même est très beau. On sourit quand sa mère dit que les poètes gagnent de l'argent sans se fouler, après qu'Edna lui ait lu un passage écrit par Shakespeare. Mais on rit jaune car ça démontre l'impossibilité que ses deux là ont à se comprendre. En effet, lorsque l'auteure devient adulte, on ne sourit plus du tout de ses relations avec sa famille, certaines scènes paraissent même complètement irréelles. On s'émerveille quand Paul McCartney vient réveiller les enfants d'Edna en pleine nuit, ou quand Richard Burton déclame Shakespeare dans son salon. Ce que j'ai aimé avec Edna O'Brien, c'est qu'on ressent sa sympathie et son admiration pour ces gens qu'elle croise.
Edna O'Brien réussit l'exploit de ne pas trop en faire et de ne pas agacer et comme elle sait écrire, j'ai vraiment pris plaisir à découvrir cette femme. C'est tout d'abord intéressant du point de vue de l'histoire de l'Irlande. Découvrir que des irlandais avaient préféré brûler leur maison héritée de leur famille plutôt que de la laisser aux mains des anglais comme le fit le père d'Edna est émouvant. En nous parlant d'elle, elle nous livre aussi l'histoire des irlandaises, celles qui n'héritaient pas et laissaient la terre au frère alors qu'elles ne recevaient que des souvenirs. Nous revenons dans un temps où l'instituteur était roi et où les élèves faisaient ses corvées et subissait ses humeurs; à cet égard, la poupée prise et gardée par l'institutrice qui la nargue en la posant sur le rebord de sa fenêtre est symbolique. Et puis, il y a des moments intemporels où on ressent de l'empathie pour l'auteure, comme lorsque sa tante lui fait une affreuse blague. Le moment de la découverte de l'amour au couvent avec cette religieuse qui lui montrera un visage très humain, puis devra lutter contre elle-même est très beau. On sourit quand sa mère dit que les poètes gagnent de l'argent sans se fouler, après qu'Edna lui ait lu un passage écrit par Shakespeare. Mais on rit jaune car ça démontre l'impossibilité que ses deux là ont à se comprendre. En effet, lorsque l'auteure devient adulte, on ne sourit plus du tout de ses relations avec sa famille, certaines scènes paraissent même complètement irréelles. On s'émerveille quand Paul McCartney vient réveiller les enfants d'Edna en pleine nuit, ou quand Richard Burton déclame Shakespeare dans son salon. Ce que j'ai aimé avec Edna O'Brien, c'est qu'on ressent sa sympathie et son admiration pour ces gens qu'elle croise.
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