Faut-il voyager pour être heureux ?

Par : Julien Blanpied, Rodolphe Christin, Jeanne Slagmulder
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  • Nombre de pages138
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.406 kg
  • Dimensions16,8 cm × 24,1 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-35687-858-8
  • EAN9782356878588
  • Date de parution03/06/2022
  • CollectionLa Muette
  • ÉditeurLe Bord de l'eau
  • PréfacierLaurence Lamy

Résumé

En posant la question "Faut-il voyager pour être heureux ? ", l'exposition présentée à la Fondation groupe EDF souhaite déranger le réflexe qui fait du voyage un incontournable ingrédient du bien-être. Les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre la Covid-19 ont souligné le degré de notre dépendance au mouvement. L'art contemporain mobilise la créativité pour éclairer le réel et bouscule la part d'enchantement du voyage, souvent perçu comme un vecteur de connaissance, de dialogue et de développement.
Si les voyages édifient parfois les consciences, n'oublions pas l'empreinte écologique des infrastructures, l'impact d'un tourisme qui transforme si souvent l'ailleurs en espaces de consommation. Rappelons qu'en matière de déplacements, les inégalités sont frappantes : lorsque des populations migrent par nécessité, d'autres se déplacent par plaisir. Le voyage, ce composant du bonheur pour beaucoup, apparaît aussi comme un baromètre de l'invivabilité du monde.
En 2019, en France, 31?% des émissions de gaz à effet de serre sont dus aux transports. En 2020, la pandémie, en quelques jours, a stoppé net l'industrie touristique. Dans un monde fini, peut-on imaginer une mobilité infinie et sans dommages ?
En posant la question "Faut-il voyager pour être heureux ? ", l'exposition présentée à la Fondation groupe EDF souhaite déranger le réflexe qui fait du voyage un incontournable ingrédient du bien-être. Les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre la Covid-19 ont souligné le degré de notre dépendance au mouvement. L'art contemporain mobilise la créativité pour éclairer le réel et bouscule la part d'enchantement du voyage, souvent perçu comme un vecteur de connaissance, de dialogue et de développement.
Si les voyages édifient parfois les consciences, n'oublions pas l'empreinte écologique des infrastructures, l'impact d'un tourisme qui transforme si souvent l'ailleurs en espaces de consommation. Rappelons qu'en matière de déplacements, les inégalités sont frappantes : lorsque des populations migrent par nécessité, d'autres se déplacent par plaisir. Le voyage, ce composant du bonheur pour beaucoup, apparaît aussi comme un baromètre de l'invivabilité du monde.
En 2019, en France, 31?% des émissions de gaz à effet de serre sont dus aux transports. En 2020, la pandémie, en quelques jours, a stoppé net l'industrie touristique. Dans un monde fini, peut-on imaginer une mobilité infinie et sans dommages ?
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