Fantômes de la renommée. (Ghosts of fame)

"Il y avait cette chanson Chagrin d'amour, du groupe du même nom, durant laquelle le gars finissait au poste où un officier de police judiciaire l'interrogeait, "et à c'moment là, qu'est-ce que vous avez fait ?" Un truc slammé, bien relevé, sur le thème du Magnificent Seven des Clash et qui disait, "pendant que Boulogne se désespère, j'ai de quoi m'remplir un dernier verre". On était en 1981 et c'était précisément mon état d'esprit.
Ce que l'on pouvait faire après, peut-être jeter un dernier coup d'oeil avant que tout ne disparaisse définitivement." Dans ce récit intime en forme de sampling, la musique se substitue à l'écriture et devient le fil rouge d'une traversée du siècle qui mixe les dates, les lieux, les événements réels et la fiction pour composer une odyssée sentimentale où l'on croise les ombres de Dean Martin, Kanye West, Joey Ramones et d'un tas d'autres fantômes.
"Attendez-vous à quelques secousses. Et à des enchaînements virtuoses. Les slows sont rares dans la playlist." (Rodolphe Burger).