Faire l'idiot. La politique de Deleuze
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- Nombre de pages102
- PrésentationBroché
- Poids0.135 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 0,9 cm
- ISBN978-2-917285-41-1
- EAN9782917285411
- Date de parution27/02/2013
- CollectionCercle de philosophie
- ÉditeurGermina
Résumé
Quelle politique peut-on faire quand on est un idiot ? Loin d'être saugrenue, c'est bien la question qu'on est conduit à se poser inévitablement en lisant l'oeuvre de Gilles Deleuze.
L'"idiot" joue, en effet, un rôle incontournable et essentiel dans la philosophie de Deleuze. Il est le personnage conceptuel qui fait tenir cette philosophie dans sa consistance propre. Il se situe à la charnière de l'image de la pensée que le philosophe invoque et suppose plus ou moins implicitement et de la création de concepts qu'il produit explicitement.
Aussi, faire de la philosophie, tout comme agir et penser politiquement, c'est toujours une manière de faire l'idiot. Les conséquences de cette approche sont capitales, du fait des questions posées à la réflexion politique classique centrée sur le Droit et l'Etat, du fait aussi des problématiques qui se voient invalidées dans ce champ. La place qui revient au contrôle et au bio-pouvoir, aux zones d'indétermination et aux espaces lisses, permet de prendre une saine distance vis-à-vis de la politique "majoritaire" et de faire apparaître, comme déjà de vieux clichés, bon nombre de thèmes et de concepts revendiqués par les organisations alternatives, mondialistes et subversives récentes.
C'est une tout autre idée de la politique, centrée sur les devenirs (et non sur l'avenir, non sur l'état des choses ou l'Etat), que nous invite à méditer la politique deleuzienne de l'idiot. Elle nous ouvre à d'autres espérances, nouvelles, en lien avec un "peuple absent" qui naîtrait (et mourrait) avec chaque devenir.
Aussi, faire de la philosophie, tout comme agir et penser politiquement, c'est toujours une manière de faire l'idiot. Les conséquences de cette approche sont capitales, du fait des questions posées à la réflexion politique classique centrée sur le Droit et l'Etat, du fait aussi des problématiques qui se voient invalidées dans ce champ. La place qui revient au contrôle et au bio-pouvoir, aux zones d'indétermination et aux espaces lisses, permet de prendre une saine distance vis-à-vis de la politique "majoritaire" et de faire apparaître, comme déjà de vieux clichés, bon nombre de thèmes et de concepts revendiqués par les organisations alternatives, mondialistes et subversives récentes.
C'est une tout autre idée de la politique, centrée sur les devenirs (et non sur l'avenir, non sur l'état des choses ou l'Etat), que nous invite à méditer la politique deleuzienne de l'idiot. Elle nous ouvre à d'autres espérances, nouvelles, en lien avec un "peuple absent" qui naîtrait (et mourrait) avec chaque devenir.
Quelle politique peut-on faire quand on est un idiot ? Loin d'être saugrenue, c'est bien la question qu'on est conduit à se poser inévitablement en lisant l'oeuvre de Gilles Deleuze.
L'"idiot" joue, en effet, un rôle incontournable et essentiel dans la philosophie de Deleuze. Il est le personnage conceptuel qui fait tenir cette philosophie dans sa consistance propre. Il se situe à la charnière de l'image de la pensée que le philosophe invoque et suppose plus ou moins implicitement et de la création de concepts qu'il produit explicitement.
Aussi, faire de la philosophie, tout comme agir et penser politiquement, c'est toujours une manière de faire l'idiot. Les conséquences de cette approche sont capitales, du fait des questions posées à la réflexion politique classique centrée sur le Droit et l'Etat, du fait aussi des problématiques qui se voient invalidées dans ce champ. La place qui revient au contrôle et au bio-pouvoir, aux zones d'indétermination et aux espaces lisses, permet de prendre une saine distance vis-à-vis de la politique "majoritaire" et de faire apparaître, comme déjà de vieux clichés, bon nombre de thèmes et de concepts revendiqués par les organisations alternatives, mondialistes et subversives récentes.
C'est une tout autre idée de la politique, centrée sur les devenirs (et non sur l'avenir, non sur l'état des choses ou l'Etat), que nous invite à méditer la politique deleuzienne de l'idiot. Elle nous ouvre à d'autres espérances, nouvelles, en lien avec un "peuple absent" qui naîtrait (et mourrait) avec chaque devenir.
Aussi, faire de la philosophie, tout comme agir et penser politiquement, c'est toujours une manière de faire l'idiot. Les conséquences de cette approche sont capitales, du fait des questions posées à la réflexion politique classique centrée sur le Droit et l'Etat, du fait aussi des problématiques qui se voient invalidées dans ce champ. La place qui revient au contrôle et au bio-pouvoir, aux zones d'indétermination et aux espaces lisses, permet de prendre une saine distance vis-à-vis de la politique "majoritaire" et de faire apparaître, comme déjà de vieux clichés, bon nombre de thèmes et de concepts revendiqués par les organisations alternatives, mondialistes et subversives récentes.
C'est une tout autre idée de la politique, centrée sur les devenirs (et non sur l'avenir, non sur l'état des choses ou l'Etat), que nous invite à méditer la politique deleuzienne de l'idiot. Elle nous ouvre à d'autres espérances, nouvelles, en lien avec un "peuple absent" qui naîtrait (et mourrait) avec chaque devenir.