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L'espèce humaine disparaîtra dans 255 heures. Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l'ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu'il reste de l'espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu. Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrissante envahie d'algues, Astréa rêvait de se consacrer tout entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort. Elevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l'écartant à jamais de la ligne de succession.
Le destin va jeter ces assoiffés de justice l'un contre l'autre, embrasant leurs coeurs avant de consumer le monde. La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre.
Magnifique
Pas mal de passages mériteraient un petit élagage pour que le bouquin gagne en dynamisme. C’est le seul reproche que j’ai à faire à ce roman, certes pas des moindres mais bien le seul.
C’est brillant et beau.
L’univers est construit avec un sens terrible du détail et une formidable imagination. Les personnages sont tout en profondeur et en cohérence. L’histoire est à la fois horrifiante et magnifique et l’intrigue est menée tambour battant, sans jamais faiblir, malgré ces longueurs qui rendent la première moitié particulièrement, un peu lente. Mais à mesure que le compte à rebours avance et que l’espérance de vie des personnages s’amenuise, on gagne en tension et le livre devient de plus en plus difficile à lâcher... pour aboutir sur un final magistral au sujet duquel je n’en dirai pas plus.
Le plus important dans ce roman c’est que, bien plus qu’un roman, c’est un message. Un cri d’alerte tout autant qu’une déclaration d’amour à une planète que nous sommes en train de tuer, et plus seulement à petit feu. Un hommage à toutes les espèces animales et végétales qui ont disparu et continuent de s’éteindre chaque jour, de plus en plus vite et sans qu’on en fasse grand cas. L’oraison funèbre en avance de l’humanité, qui s’éteindra elle aussi une fois qu’elle aura mis fin à toutes les autres vies autour d’elle.
Bref, merci monsieur Dixen, c’était une belle première rencontre et il y en aura d’autres !