Evian et le drame de la Grande Guerre. 500 000 civils rapatriés

Par : Françoise Breuillaud-Sottas

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  • Nombre de pages93
  • PrésentationBroché
  • Poids0.63 kg
  • Dimensions24,0 cm × 28,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-88-366-2775-2
  • EAN9788836627752
  • Date de parution01/05/2014
  • ÉditeurSilvana Editoriale

Résumé

Durant la Grande Guerre, la station thermale d'Evian-les-Bains, en Haute-Savoie, a joué un rôle de tout premier plan dans l'accueil des populations civiles déplacées. Considérés comme autant de " bouches inutiles ", près d'un demi-million de femmes, d'enfants et de vieillards demeurant dans les zones occupées du nord et de l'est de la France ont été évacués par les autorités allemandes entre l'automne 1914 et la fin des hostilités.

Acheminés via la Suisse par convois ferroviaires, ces rapatriés étaient souvent rendus à leur pays dans un état de grand dénuement. D'abord station d'attente puis, à partir de janvier 1917, centre principal du dispositif d'accueil mis en place par les pouvoirs publics, Evian a pris en charge, réconforté, soigné et hébergé plus de 375 000 d'entre eux. En écho aux commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, Evian se devait de revenir sur cet épisode aussi douloureux que méconnu de son passé.

L'exposition de la Maison Gribaldi évoque le rapatriement dans ses dimensions historique et humaine à travers une large palette de documents fortement porteurs d'émotion. Un grand nombre d'entre eux, provenant des fonds patrimoniaux de la Ville d'Evian, n'avaient encore jamais été présentés au public.
Durant la Grande Guerre, la station thermale d'Evian-les-Bains, en Haute-Savoie, a joué un rôle de tout premier plan dans l'accueil des populations civiles déplacées. Considérés comme autant de " bouches inutiles ", près d'un demi-million de femmes, d'enfants et de vieillards demeurant dans les zones occupées du nord et de l'est de la France ont été évacués par les autorités allemandes entre l'automne 1914 et la fin des hostilités.

Acheminés via la Suisse par convois ferroviaires, ces rapatriés étaient souvent rendus à leur pays dans un état de grand dénuement. D'abord station d'attente puis, à partir de janvier 1917, centre principal du dispositif d'accueil mis en place par les pouvoirs publics, Evian a pris en charge, réconforté, soigné et hébergé plus de 375 000 d'entre eux. En écho aux commémorations du Centenaire de la Grande Guerre, Evian se devait de revenir sur cet épisode aussi douloureux que méconnu de son passé.

L'exposition de la Maison Gribaldi évoque le rapatriement dans ses dimensions historique et humaine à travers une large palette de documents fortement porteurs d'émotion. Un grand nombre d'entre eux, provenant des fonds patrimoniaux de la Ville d'Evian, n'avaient encore jamais été présentés au public.