Evasion de plumes. Poèmes et récits de détenus

Par : Alain Troullioud, Collectif

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages147
  • PrésentationBroché
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,4 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-84521-152-X
  • EAN9782845211520
  • Date de parution01/06/2003
  • CollectionTemps contés
  • ÉditeurAutres Temps (Editions)
  • PréfacierOdile Clarac

Résumé

Écrire pour se parler, écrire pour s'entendre résonner, écrire pour ne pas rester muet, écrire pour communiquer... Enfin écrire pour extérioriser, pour ressentir, pour s'évader, pour ne pas plonger dans l'abîme obscur des hauts murs fleuris de barbelés surmontés de miradors... Est-ce une forme d'exorcisme, de véhicule pour prolonger ma vie dans ce monde froid d'inhumanité, le moyen existentiel de partages que je ne partage plus avec les autres ? Peut-être la solution pour dépasser la non-vie, pour exploser de ce qui fait souffrir, de ce qui rend douloureux : la perte d'amour, de dialogues, de liberté, d'échanges, de sommeil dans ces heures noires de nuits blanches... Compagnons du ressentiment, du remords, des regrets, des pleurs internes, des larmes brûlantes, des pensées combattantes, des instants de désarroi, des moments de vertiges sur des sommets d'oppressions... Ils m'accompagnent du néant dévastateur qui passe, comme un tic-tac sourd qui ne parviendrait pas à laisser passer le temps... Je vous invite à partager quelques textes qui jalonnent ce parcours en ces murs où la respiration du monde se heurte, me plongeant dans une apnée de plusieurs années... (Extrait de l'introduction de M. C.)
Écrire pour se parler, écrire pour s'entendre résonner, écrire pour ne pas rester muet, écrire pour communiquer... Enfin écrire pour extérioriser, pour ressentir, pour s'évader, pour ne pas plonger dans l'abîme obscur des hauts murs fleuris de barbelés surmontés de miradors... Est-ce une forme d'exorcisme, de véhicule pour prolonger ma vie dans ce monde froid d'inhumanité, le moyen existentiel de partages que je ne partage plus avec les autres ? Peut-être la solution pour dépasser la non-vie, pour exploser de ce qui fait souffrir, de ce qui rend douloureux : la perte d'amour, de dialogues, de liberté, d'échanges, de sommeil dans ces heures noires de nuits blanches... Compagnons du ressentiment, du remords, des regrets, des pleurs internes, des larmes brûlantes, des pensées combattantes, des instants de désarroi, des moments de vertiges sur des sommets d'oppressions... Ils m'accompagnent du néant dévastateur qui passe, comme un tic-tac sourd qui ne parviendrait pas à laisser passer le temps... Je vous invite à partager quelques textes qui jalonnent ce parcours en ces murs où la respiration du monde se heurte, me plongeant dans une apnée de plusieurs années... (Extrait de l'introduction de M. C.)