Etude sur le patois créole mauricien

Par : Charles Baissac

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  • Nombre de pages292
  • PrésentationBroché
  • Poids0.48 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-05-102173-9
  • EAN9782051021739
  • Date de parution01/01/2011
  • ÉditeurSlatkine (Editions)

Résumé

Au XIXe siècle, époque colonialiste, on définissait le créole : « Français corrompu parlé par les noirs des colonies françaises ». Le mot « corrompu » ne trouverait plus d’écho de nos jours où la linguistique a de telles lettres de noblesse. Lorsque la France, vers 1720 prit possession de cette île des Mascareignes qu’elle dénomma « Ile de France » – en attendant qu’elle ne s’appelle Mauritius sous les anglais, ils importèrent le Madagascar des esclaves noirs. De la nécessité impérieuse d’établir rapidement un moyen de communication entre maîtres et nouveaux esclaves, naquit le parler créole, truffé de Malgache. L’inaptitude des arrivants à se plier aux articulations, finesses et rouages de la langue française leur fit simplifier à l’extrême la difficulté et ils se bornèrent à aligner les mots vaille que vaille sans articles ni accords, comme un mur de pierres sèches non cimentées. L’auteur de cette étude sur le patois mauricien, lui-même enfant de l’île et auteur d’ouvrages sur son folklore, ses farces, récits et contes, pouvait, mieux que tout autre, expliquer la naissance, l’évolution et le pourquoi de cette langue créole.
Au XIXe siècle, époque colonialiste, on définissait le créole : « Français corrompu parlé par les noirs des colonies françaises ». Le mot « corrompu » ne trouverait plus d’écho de nos jours où la linguistique a de telles lettres de noblesse. Lorsque la France, vers 1720 prit possession de cette île des Mascareignes qu’elle dénomma « Ile de France » – en attendant qu’elle ne s’appelle Mauritius sous les anglais, ils importèrent le Madagascar des esclaves noirs. De la nécessité impérieuse d’établir rapidement un moyen de communication entre maîtres et nouveaux esclaves, naquit le parler créole, truffé de Malgache. L’inaptitude des arrivants à se plier aux articulations, finesses et rouages de la langue française leur fit simplifier à l’extrême la difficulté et ils se bornèrent à aligner les mots vaille que vaille sans articles ni accords, comme un mur de pierres sèches non cimentées. L’auteur de cette étude sur le patois mauricien, lui-même enfant de l’île et auteur d’ouvrages sur son folklore, ses farces, récits et contes, pouvait, mieux que tout autre, expliquer la naissance, l’évolution et le pourquoi de cette langue créole.