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Etre esclave. Afrique-Amériques (XVe-XIXe siècle)

Par : Catherine Coquery-Vidrovitch, Eric Mesnard

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  • Nombre de pages329
  • PrésentationBroché
  • Poids0.344 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-7071-7409-3
  • EAN9782707174093
  • Date de parution10/10/2013
  • CollectionCahiers libres
  • ÉditeurLa Découverte
  • PréfacierIbrahima Thioub

Résumé

En Afrique, aux Antilles et sur le continent américain, les esclaves ont été des acteurs majeurs et pourtant largement mésestimés de l'histoire de l'esclavage. A rebours de l'historiographie dominante, ce livre, qui repose notamment sur les nombreux récits de vie qu'ils ont écrits ou transmis, s'attache ainsi à montrer qu'ils ont contribué à l'évolution culturelle et sociale des côtes et de l'arrière-pays africains, à la création de nouvelles sociétés métissées aux Amériques, ou à l'invention de formes de résistance dont la révolution haïtienne marqua le sommet.
Il décrit également des épisodes peu connus : le développement, après la "découverte" du Brésil en 1500, de la traite "en droiture" dans l'Atlantique sud, phénomène qui concerna presque la moitié des esclaves déportés ; ou encore la généralisation de l'esclavage interne précolonial dans les sociétés africaines au XIXe siècle, alors même que, paradoxalement, le processus des abolitions l'emportait dans les Amériques.
En restituant l'intensité des échanges noués entre l'Afrique et les Amériques, notamment du point de vue des esclaves, et sans négliger le rôle qu'y ont tenu les Européens, Etre esclave offre une synthèse particulièrement efficace des apports les plus récents de l'historiographie internationale sur l'esclavage.
En Afrique, aux Antilles et sur le continent américain, les esclaves ont été des acteurs majeurs et pourtant largement mésestimés de l'histoire de l'esclavage. A rebours de l'historiographie dominante, ce livre, qui repose notamment sur les nombreux récits de vie qu'ils ont écrits ou transmis, s'attache ainsi à montrer qu'ils ont contribué à l'évolution culturelle et sociale des côtes et de l'arrière-pays africains, à la création de nouvelles sociétés métissées aux Amériques, ou à l'invention de formes de résistance dont la révolution haïtienne marqua le sommet.
Il décrit également des épisodes peu connus : le développement, après la "découverte" du Brésil en 1500, de la traite "en droiture" dans l'Atlantique sud, phénomène qui concerna presque la moitié des esclaves déportés ; ou encore la généralisation de l'esclavage interne précolonial dans les sociétés africaines au XIXe siècle, alors même que, paradoxalement, le processus des abolitions l'emportait dans les Amériques.
En restituant l'intensité des échanges noués entre l'Afrique et les Amériques, notamment du point de vue des esclaves, et sans négliger le rôle qu'y ont tenu les Européens, Etre esclave offre une synthèse particulièrement efficace des apports les plus récents de l'historiographie internationale sur l'esclavage.