Etre Crane. Lieu, Contact, Pensee, Sculpture

Par : Georges Didi-Huberman

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  • Nombre de pages92
  • PrésentationBroché
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions13,6 cm × 18,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7073-1707-1
  • EAN9782707317070
  • Date de parution01/04/2000
  • ÉditeurMinuit (Les Editions de)

Résumé

L'artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques. Le genre de lieux qu'invente Giuseppe Penone passe d'abord par un travail avec le contact : une dynamique de l'empreinte, par laquelle l'espace se trouve à la fois reporté et renversé, c'est-à-dire tactilement connu et mis sens dessus dessous. Dans un tel processus, c'est le matériau lui-même qui porte mémoire. Mais qu'est-ce qu'une sculpture qui aurait pour charge de toucher la pensée ? Penone est parti de la " cécité tactile " qui nous empêche de percevoir le contact de notre cerveau avec la face interne de notre crâne. L'œuvre consiste à faire trace - frottages, reports, développements - de cette insensible zone de contact. Le résultat est une sorte de fossile du cerveau : lieu de pensée, c'est-à-dire lieu pour se perdre et pour réfuter l'espace. Voilà donc sculpté ce qui nous habite et nous incorpore en même temps.
L'artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques. Le genre de lieux qu'invente Giuseppe Penone passe d'abord par un travail avec le contact : une dynamique de l'empreinte, par laquelle l'espace se trouve à la fois reporté et renversé, c'est-à-dire tactilement connu et mis sens dessus dessous. Dans un tel processus, c'est le matériau lui-même qui porte mémoire. Mais qu'est-ce qu'une sculpture qui aurait pour charge de toucher la pensée ? Penone est parti de la " cécité tactile " qui nous empêche de percevoir le contact de notre cerveau avec la face interne de notre crâne. L'œuvre consiste à faire trace - frottages, reports, développements - de cette insensible zone de contact. Le résultat est une sorte de fossile du cerveau : lieu de pensée, c'est-à-dire lieu pour se perdre et pour réfuter l'espace. Voilà donc sculpté ce qui nous habite et nous incorpore en même temps.
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