
Etienne Marcel. La révolte de Paris
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- Nombre de pages375
- PrésentationBroché
- Poids0.5 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
- ISBN2-84734-361-X
- EAN9782847343618
- Date de parution19/10/2006
- CollectionBiographie
- ÉditeurTallandier
Résumé
Comment ne pas regretter l'âge d'or de Saint Louis ? Issu de la fine fleur de la bourgeoisie riche de Paris, fière de son ascension et aspirant à accroître son influence, Etienne Marcel naquit vers 1310 et grandit dans ce climat de trouble et de nostalgie du vieux temps. Orateur énergique, soldat valeureux et chef ambitieux, il tenta, en nouant des alliances successives et contradictoires, de contraindre la royauté à la réforme.
Prévôt des marchands, c'est-à-dire magistrat suprême de la bourgeoisie qui gouvernait Paris, il exerça une sorte de dictature de salut public qui fit de lui, pour un temps, le véritable maître de la France. Sans doute l'objectif était-il trop ambitieux, les adversaires trop puissants, les alliés trop cyniques, les amis trop timorés. Il fut assassiné en 1358 par des membres de sa propre famille, qui assouvissaient des rancunes personnelles et débarrassaient la bourgeoisie parisienne d'un homme qu'elle considérait comme trop extrémiste.
Le projet d'une monarchie " contractuelle " et de la sauvegarde de l'unité française fut remis à plus tard...
Comment ne pas regretter l'âge d'or de Saint Louis ? Issu de la fine fleur de la bourgeoisie riche de Paris, fière de son ascension et aspirant à accroître son influence, Etienne Marcel naquit vers 1310 et grandit dans ce climat de trouble et de nostalgie du vieux temps. Orateur énergique, soldat valeureux et chef ambitieux, il tenta, en nouant des alliances successives et contradictoires, de contraindre la royauté à la réforme.
Prévôt des marchands, c'est-à-dire magistrat suprême de la bourgeoisie qui gouvernait Paris, il exerça une sorte de dictature de salut public qui fit de lui, pour un temps, le véritable maître de la France. Sans doute l'objectif était-il trop ambitieux, les adversaires trop puissants, les alliés trop cyniques, les amis trop timorés. Il fut assassiné en 1358 par des membres de sa propre famille, qui assouvissaient des rancunes personnelles et débarrassaient la bourgeoisie parisienne d'un homme qu'elle considérait comme trop extrémiste.
Le projet d'une monarchie " contractuelle " et de la sauvegarde de l'unité française fut remis à plus tard...