Ethnologie juridique. Autour de trois exercices

Par : Gilda Nicolau, Geneviève Pignarre, Régis Lafargue

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  • Nombre de pages423
  • PrésentationBroché
  • Poids0.7 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-247-07146-3
  • EAN9782247071463
  • Date de parution07/03/2007
  • CollectionMéthodes du droit
  • ÉditeurDalloz

Résumé

L'ethnologie juridique s'attache à la connaissance des processus de création juridique. Toutes les théories du droit s'accordent à reconnaître un dualisme entre, d'une part, un droit officiel, le Droit étatique, qui émane des institutions et, d'autre part, un droit endogène, officieux certes, mais vivant, alors même que sa légitimité comme Droit obéit à des critères définis unilatéralement par les instances étatiques. L'ethnologie qui invite au voyage, lointain ou proche, nous mène ici au cœur des sources du droit ; sources souterraines, hasardeuses, vivantes et, partant, vitales pour la démocratie. Pour y accéder, un travail de terrain est indispensable. Il permet d'observer le droit comme un mouvement de production culturelle permanent. Trois auteurs, à l'appui de champs différents (juridiction en Nouvelle-Calédonie, juridiction des mineurs, négociation collective) mettent en commun leurs descriptions de trois cadres du mouvement de procéduralisation du droit. L'observation de ces cadres révèle " le sens de l'altérité " des cultures juridiques en présence et souligne l'importance de veiller à leur harmonie. Le propos se destine non seulement aux juristes et aux ethnologues, mais aussi à tout citoyen s'interrogeant sur sa relation au monde.
L'ethnologie juridique s'attache à la connaissance des processus de création juridique. Toutes les théories du droit s'accordent à reconnaître un dualisme entre, d'une part, un droit officiel, le Droit étatique, qui émane des institutions et, d'autre part, un droit endogène, officieux certes, mais vivant, alors même que sa légitimité comme Droit obéit à des critères définis unilatéralement par les instances étatiques. L'ethnologie qui invite au voyage, lointain ou proche, nous mène ici au cœur des sources du droit ; sources souterraines, hasardeuses, vivantes et, partant, vitales pour la démocratie. Pour y accéder, un travail de terrain est indispensable. Il permet d'observer le droit comme un mouvement de production culturelle permanent. Trois auteurs, à l'appui de champs différents (juridiction en Nouvelle-Calédonie, juridiction des mineurs, négociation collective) mettent en commun leurs descriptions de trois cadres du mouvement de procéduralisation du droit. L'observation de ces cadres révèle " le sens de l'altérité " des cultures juridiques en présence et souligne l'importance de veiller à leur harmonie. Le propos se destine non seulement aux juristes et aux ethnologues, mais aussi à tout citoyen s'interrogeant sur sa relation au monde.