Les principales institutions protectrices du salariat, construites au long de dizaines d'années de luttes sociales, sont violemment attaquées par la contre-réforme libérale. Actuellement au cœur du dispositif régressif : le remplacement de la cotisation sociale par la fiscalité (CSG) et la promotion de l'accumulation financière (fonds de pension). Face à cette réaction en marche, c'est la débandade. Nombre d'intellectuels, de dirigeants syndicaux de militants politiques ou mutualistes, d'agents des caisses de Sécurité sociale, sont passés d'une opposition résolue à une acceptation résignée de ces réformes, quand ce n'est pas à leur légitimation et à leur mise en œuvre. D'où vient cette démission, et est-il possible de reprendre le mouvement vers l'avant ? Pouvons-nous réassumer notre histoire piétinée depuis la fin des années soixante-dix ou est-ce trop tard ? Et l'assumer pour quoi faire ?
Les principales institutions protectrices du salariat, construites au long de dizaines d'années de luttes sociales, sont violemment attaquées par la contre-réforme libérale. Actuellement au cœur du dispositif régressif : le remplacement de la cotisation sociale par la fiscalité (CSG) et la promotion de l'accumulation financière (fonds de pension). Face à cette réaction en marche, c'est la débandade. Nombre d'intellectuels, de dirigeants syndicaux de militants politiques ou mutualistes, d'agents des caisses de Sécurité sociale, sont passés d'une opposition résolue à une acceptation résignée de ces réformes, quand ce n'est pas à leur légitimation et à leur mise en œuvre. D'où vient cette démission, et est-il possible de reprendre le mouvement vers l'avant ? Pouvons-nous réassumer notre histoire piétinée depuis la fin des années soixante-dix ou est-ce trop tard ? Et l'assumer pour quoi faire ?