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En 1381, la grande peste et la Guerre de Cent ans ont ruiné le royaume d'Angleterre. Quand le roi décide d'augmenter les impôts, les paysans se rebellent. Parmi les héros de cette première révolte occidentale : John Wyclif, précurseur du protestantisme, Wat Tyler, grand chef de guerre, John Ball, prêtre vagabond qui prône l'égalité des hommes en s'inspirant de la Bible. Mais on trouve aussi des femmes, dont Joanna, une Jeanne d'Arc athée, qui n'a pas sa langue dans la poche et rejoint cette aventure en se disant que, puisque l'on parle d'égalité, il serait bon de parler d'égalité homme-femme...
The Peasants’ Revolt
1381, Richard II Plantagenêt, jeune Roi du royaume d’Angleterre âgé de 14 ans, décide, sur les conseils de son Lord Chancellor, Simon Sudbury, d’imposer un impôt par tête supplémentaire.
Pour les paysans des comtés du sud-est et du nord-est de Londres, la coupe est pleine. Non seulement, ils viennent de se taper une guerre contre les Français (qui dure déjà depuis 44 ans !) mais la peste a fini de les décimer. Ils décident donc de se rendre à Londres à pied afin de s’expliquer avec le roi, persuadés qu’il est très mal conseillé par les membres de son gouvernement.
L’auteure de ce premier roman, professeur d’Histoire-Géographie, se glisse dans la peau de figures historiques avec originalité, panache et humour. Elle réhabilite avec brio le rôle des femmes lors de cette première révolte paysanne occidentale. Son héroïne, Johanna Ferrour, tient des propos féministes, éblouissants de modernité, qui ne manqueront pas de vous faire sourire, notamment ceux sur la sexualité.
L’auteure est habituée à capter l’attention de ses élèves, ce formatage professionnel se ressent dans son écriture : elle a des messages importants à faire passer, et quoi de plus utile qu’une langue fleurie, l’ironie et le bon sens pour y parvenir.
Ce roman médiéval est assurément la belle surprise de cette Rentrée Littéraire 2018. Nous n’avons pas fini d’en entendre parler.