Essai sur l'indicible. Jabès, Blanchot, Duras
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages186
- PrésentationBroché
- Poids0.285 kg
- Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
- ISBN2-84292-140-2
- EAN9782842921408
- Date de parution24/06/2004
- CollectionL'imaginaire du texte
- ÉditeurPU Vincennes
Résumé
La question de l'indicible, où vient buter notre actuelle modernité, a partie liée avec la disparition d'une parole fondatrice : telle est la transformation radicale que la perte des "grands récits" d'origine impose à la fin du XXe siècle. Mais loin de précipiter l'impossibilité de dire vers l'abandon à l'innommable ou l'effusion mystique, la reconnaissance de l'indicible ne rend que plus active l'exigence d'écrire : c'est ce dont témoignent, en précurseurs, les textes d'Edmond Jabès, de Maurice Blanchot et de Marguerite Duras, inaugurant un rapport nouveau à l'écriture qui fait l'objet de cet essai. L'indicible est affaire de langage, alors même qu'il touche à la différence irréductible au coeur du langage. Qu'il s'agisse de la singularité absolue des êtres humains, de l'altérité radicale de la mort ou de l'absolu de l'amour, l'auteur construit ici les différentes opérations par lesquelles l'écriture invente les figures où l'indicible prendra forme.
La question de l'indicible, où vient buter notre actuelle modernité, a partie liée avec la disparition d'une parole fondatrice : telle est la transformation radicale que la perte des "grands récits" d'origine impose à la fin du XXe siècle. Mais loin de précipiter l'impossibilité de dire vers l'abandon à l'innommable ou l'effusion mystique, la reconnaissance de l'indicible ne rend que plus active l'exigence d'écrire : c'est ce dont témoignent, en précurseurs, les textes d'Edmond Jabès, de Maurice Blanchot et de Marguerite Duras, inaugurant un rapport nouveau à l'écriture qui fait l'objet de cet essai. L'indicible est affaire de langage, alors même qu'il touche à la différence irréductible au coeur du langage. Qu'il s'agisse de la singularité absolue des êtres humains, de l'altérité radicale de la mort ou de l'absolu de l'amour, l'auteur construit ici les différentes opérations par lesquelles l'écriture invente les figures où l'indicible prendra forme.