Esclaves de la canne à sucre. Engagés et planteurs à Nossi-Bé, Madagascar 1850-1880

Par : Jehanne-Emmanuelle Monnier

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  • Nombre de pages310
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-296-00974-3
  • EAN9782296009745
  • Date de parution01/10/2006
  • CollectionInter-National
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierVincent Joly

Résumé

1848 : la fin de l'esclavage ? Le décret d'abolition a-t-il véritablement fait disparaître cette pratique dans les colonies françaises ? Si la portée hautement symbolique de ce texte est acquise, son efficacité réelle et immédiate laisse dubitatif. Le sort réservé aux engagés africains dans la seconde moitié du XIXe siècle reste souvent trop proche de celui des esclaves et les mentalités évoluent trop lentement pour que l'on puisse considérer 1848 comme une rupture définitive ou irréversible.
Aux confins du domaine colonial français, dans l'Océan Indien, la petite île de Nossi-Bé fait partie de ces territoires marginalisés par l'administration mais situés au cœur d'une zone traditionnelle de traite des Noirs. Colonisée par des tenants du profit sans scrupule, Nossi-Bé se révèle un lieu propice à la poursuite de la traite et de l'esclavage et développe ainsi une société de plantation originale et paradoxale, d'un conservatisme criminel et pourtant avide de certains progrès.
Ile sucrière comme tant d'autres, Nossi-Bé se distingue néanmoins par son organisation sociale d'un autre âge. La vie quotidienne, les espoirs et la conception du monde de ses habitants, qu'ils soient planteurs ou engagés, y prennent un caractère singulier. Ce livre propose une approche d'une réalité trop souvent oubliée, en considérant aussi bien les engagés africains que les planteurs sucriers. Un jalon supplémentaire et remarquablement documenté dans notre connaissance de l'esclavage et de la colonisation française.
1848 : la fin de l'esclavage ? Le décret d'abolition a-t-il véritablement fait disparaître cette pratique dans les colonies françaises ? Si la portée hautement symbolique de ce texte est acquise, son efficacité réelle et immédiate laisse dubitatif. Le sort réservé aux engagés africains dans la seconde moitié du XIXe siècle reste souvent trop proche de celui des esclaves et les mentalités évoluent trop lentement pour que l'on puisse considérer 1848 comme une rupture définitive ou irréversible.
Aux confins du domaine colonial français, dans l'Océan Indien, la petite île de Nossi-Bé fait partie de ces territoires marginalisés par l'administration mais situés au cœur d'une zone traditionnelle de traite des Noirs. Colonisée par des tenants du profit sans scrupule, Nossi-Bé se révèle un lieu propice à la poursuite de la traite et de l'esclavage et développe ainsi une société de plantation originale et paradoxale, d'un conservatisme criminel et pourtant avide de certains progrès.
Ile sucrière comme tant d'autres, Nossi-Bé se distingue néanmoins par son organisation sociale d'un autre âge. La vie quotidienne, les espoirs et la conception du monde de ses habitants, qu'ils soient planteurs ou engagés, y prennent un caractère singulier. Ce livre propose une approche d'une réalité trop souvent oubliée, en considérant aussi bien les engagés africains que les planteurs sucriers. Un jalon supplémentaire et remarquablement documenté dans notre connaissance de l'esclavage et de la colonisation française.