Enquête. Livres I àIII, Histoires de Crésus et de Cyrus

Par : Hérodote

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  • PrésentationBroché
  • Poids0.344 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-84909-131-6
  • EAN9782849091319
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionSources de l'Histoire Antique
  • ÉditeurPaléo

Résumé

" A la prise de Sardes les Perses ajoutèrent celle de Crésus, qui tomba vif entre leurs mains. Il avait régné quatorze ans, soutenu un siège d'autant de jours, et, conformément à l'oracle, détruit son grand empire. Les Perses qui l'avaient fait prisonnier le menèrent à Cyrus. Celui-ci le fit monter, chargé de fers, et entouré de quatorze jeunes Lydiens, sur un grand bûcher dressé exprès, soit pour sacrifier à quelques dieux ces prémices de la victoire, soit pour accomplir un voeu, soit enfin pour éprouver si Crésus, dont on vantait la piété, serait garanti des flammes par quelque divinité. Ce fut ainsi, dit-on, qu'il le traita. Crésus, sur le bûcher, malgré son accablement et l'excès de sa douleur, se rappela ces paroles de Solon, que nul homme ne peut se dire heureux tant qu'il respire encore ; et il lui vint à l'esprit que ce n'était pas sans la permission des dieux que ce sage les avait proférées. On assure qu'à cette pensée, revenu à lui-même, il sortit par un profond soupir du long silence qu'avait gardé, et s'écria par trois fois : "Solon !" que Cyrus, frappé de ce nom, lui fit demander par ses interprètes quel était celui qu'il invoquait... "
" A la prise de Sardes les Perses ajoutèrent celle de Crésus, qui tomba vif entre leurs mains. Il avait régné quatorze ans, soutenu un siège d'autant de jours, et, conformément à l'oracle, détruit son grand empire. Les Perses qui l'avaient fait prisonnier le menèrent à Cyrus. Celui-ci le fit monter, chargé de fers, et entouré de quatorze jeunes Lydiens, sur un grand bûcher dressé exprès, soit pour sacrifier à quelques dieux ces prémices de la victoire, soit pour accomplir un voeu, soit enfin pour éprouver si Crésus, dont on vantait la piété, serait garanti des flammes par quelque divinité. Ce fut ainsi, dit-on, qu'il le traita. Crésus, sur le bûcher, malgré son accablement et l'excès de sa douleur, se rappela ces paroles de Solon, que nul homme ne peut se dire heureux tant qu'il respire encore ; et il lui vint à l'esprit que ce n'était pas sans la permission des dieux que ce sage les avait proférées. On assure qu'à cette pensée, revenu à lui-même, il sortit par un profond soupir du long silence qu'avait gardé, et s'écria par trois fois : "Solon !" que Cyrus, frappé de ce nom, lui fit demander par ses interprètes quel était celui qu'il invoquait... "
Histoires
Hérodote, Pierre Giguet
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