En suivant les moussons. Voyageurs et marchands sur les routes de l'océan Indien (IXe-XVIe siècle)

Par : Anna Unali

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  • Nombre de pages310
  • PrésentationBroché
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-336-30702-2
  • EAN9782336307022
  • Date de parution01/07/2014
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A partir du IXe siècle, au coeur de l'Océan Indien, c'est le souffle périodique des moussons, ce sont les marchands d'Aden, Mascate, Ormuz et Calicut, mais aussi de Ceylan et Sumatra... qui ont donné le coup d'envoi à de longues navigations, en quête de produits précieux. Une véritable oecoumène de gens en mouvement continu affronte la mer avec passion et résignation : voilà le scénario caractérisant les comptes rendus des commerçants et des voyageurs européens, arabes, persans et chinois qui proposent - à travers leurs récits - des descriptions intéressantes sur l'environnement des territoires visités et des réflexions sur les us et coutumes des peuples de l'Afrique orientale, comme de ceux de l'Asie.
Pendant toute l'époque médiévale, cet univers composite garde un profil presque inaltéré, avec ses circuits marchands bien rodés qui garantissent à l'Europe, dernier anneau d'une longue chaîne, le ravitaillement en épices, pierres précieuses et perles. D'une importance historique remarquable, cet ancien équilibre se brise brusquement au début du XVIe siècle par l'intromission des armadas portugaises, qui remplacent les intermédiaires commerciaux traditionnels, à savoir, les musulmans, ayant jusque-là dominé les trafics dans l'Océan Indien.
La mainmise lusitaine jette ainsi les bases de la suprématie politique et économique des états européens propre de l'ère coloniale.
A partir du IXe siècle, au coeur de l'Océan Indien, c'est le souffle périodique des moussons, ce sont les marchands d'Aden, Mascate, Ormuz et Calicut, mais aussi de Ceylan et Sumatra... qui ont donné le coup d'envoi à de longues navigations, en quête de produits précieux. Une véritable oecoumène de gens en mouvement continu affronte la mer avec passion et résignation : voilà le scénario caractérisant les comptes rendus des commerçants et des voyageurs européens, arabes, persans et chinois qui proposent - à travers leurs récits - des descriptions intéressantes sur l'environnement des territoires visités et des réflexions sur les us et coutumes des peuples de l'Afrique orientale, comme de ceux de l'Asie.
Pendant toute l'époque médiévale, cet univers composite garde un profil presque inaltéré, avec ses circuits marchands bien rodés qui garantissent à l'Europe, dernier anneau d'une longue chaîne, le ravitaillement en épices, pierres précieuses et perles. D'une importance historique remarquable, cet ancien équilibre se brise brusquement au début du XVIe siècle par l'intromission des armadas portugaises, qui remplacent les intermédiaires commerciaux traditionnels, à savoir, les musulmans, ayant jusque-là dominé les trafics dans l'Océan Indien.
La mainmise lusitaine jette ainsi les bases de la suprématie politique et économique des états européens propre de l'ère coloniale.