En mission dans la Russie en guerre (1916-1917). Le journal inédit du général Janin

Par : Maurice Janin
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.42 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-04886-4
  • EAN9782343048864
  • Date de parution30/10/2015
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

A la fin de l'année 1915, l'armée russe devient, pour le général Joffre, commandant en chef de l'armée française, un vrai sujet de préoccupation. Il estime qu'après la "débâcle" qu'elle a subie au cours de l'été, elle est incapable de reprendre des opérations sans une profonde réorganisation. Attendant des gros bataillons russes, un puissant appui, à l'Est pour "la bataille décisive" qu'il prépare sur la Somme, dans les premiers jours de juillet 1916, il décide de faire un effort pour aider son allié à refaire ses forces matérielles et morales et, conjointement, rétablir la confiance chancelante entre les états-majors.
Le général Janin, nommé en avril 1916 chef de la mission militaire française en Russie, est chargé de mettre en oeuvre ce programme d'assistance et de coopération. Nul plus que lui, ancien major général, ne connaît les problèmes à traiter, et nul mieux que lui ne peut les faire comprendre aux Russes. Sa carrière antérieure l'avait placé, en plusieurs circonstances, au contact de l'armée russe et il s'y était créé de solides liens d'amitié.
Il avait même été remarqué et apprécié par le Tsar, au cours d'un séjour de ce dernier en France. Féru de culture russe, il était considéré comme un ami de la Russie. Il inspirait confiance et, fort de cette confiance et de réels talents de diplomate, il a réussi à aplanir, sinon à régler, les problèmes majeurs qui se sont posés, en 1916 et 1917, entre la France et la Russie, tant au niveau de la direction politique que de la direction militaire de la guerre.
A la fin de l'année 1915, l'armée russe devient, pour le général Joffre, commandant en chef de l'armée française, un vrai sujet de préoccupation. Il estime qu'après la "débâcle" qu'elle a subie au cours de l'été, elle est incapable de reprendre des opérations sans une profonde réorganisation. Attendant des gros bataillons russes, un puissant appui, à l'Est pour "la bataille décisive" qu'il prépare sur la Somme, dans les premiers jours de juillet 1916, il décide de faire un effort pour aider son allié à refaire ses forces matérielles et morales et, conjointement, rétablir la confiance chancelante entre les états-majors.
Le général Janin, nommé en avril 1916 chef de la mission militaire française en Russie, est chargé de mettre en oeuvre ce programme d'assistance et de coopération. Nul plus que lui, ancien major général, ne connaît les problèmes à traiter, et nul mieux que lui ne peut les faire comprendre aux Russes. Sa carrière antérieure l'avait placé, en plusieurs circonstances, au contact de l'armée russe et il s'y était créé de solides liens d'amitié.
Il avait même été remarqué et apprécié par le Tsar, au cours d'un séjour de ce dernier en France. Féru de culture russe, il était considéré comme un ami de la Russie. Il inspirait confiance et, fort de cette confiance et de réels talents de diplomate, il a réussi à aplanir, sinon à régler, les problèmes majeurs qui se sont posés, en 1916 et 1917, entre la France et la Russie, tant au niveau de la direction politique que de la direction militaire de la guerre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

1/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
La mission fut jusqu'en 1918. Pourquoi la limiter à 1917.
C'est vrai qu'en passant pour perte et profit son comportement en décembre 1918 où il démissionne de son poste de Commandant en Chef des Forces Alliées, à Omsk en raison de son désaccord avec l'Amiral Kotchak pour des raisons politiques. Le gouvernement français le rappelle et il termina sa carrière "sur une voie de garage". Mais ceci ne figure pas dans ses mémoires de son intervention en Russie qu'il fait cesser en 1917 ce qui était beaucoup plus flatteur.
C'est vrai qu'en passant pour perte et profit son comportement en décembre 1918 où il démissionne de son poste de Commandant en Chef des Forces Alliées, à Omsk en raison de son désaccord avec l'Amiral Kotchak pour des raisons politiques. Le gouvernement français le rappelle et il termina sa carrière "sur une voie de garage". Mais ceci ne figure pas dans ses mémoires de son intervention en Russie qu'il fait cesser en 1917 ce qui était beaucoup plus flatteur.