Jouissant pleinement d'être " en bonne compagnie ", André Fraigneau invente sous nos yeux un nouveau temps grammatical : le passé- présent, dit encore le " présent du subjectif ". Il fait de la mémoire un sport d'équipe, une aventure commune qui incarne tout un art de renouer, de revivre : il faut être deux pour se souvenir. Loin de la remembrance pesante, il s'agit de reviviscence : pas de sonnerie aux morts, mais l'indomptable jazz-band du souvenir ou le crépitement d'épinette des petits moments élus, revenus gratter à la vitre.
Jouissant pleinement d'être " en bonne compagnie ", André Fraigneau invente sous nos yeux un nouveau temps grammatical : le passé- présent, dit encore le " présent du subjectif ". Il fait de la mémoire un sport d'équipe, une aventure commune qui incarne tout un art de renouer, de revivre : il faut être deux pour se souvenir. Loin de la remembrance pesante, il s'agit de reviviscence : pas de sonnerie aux morts, mais l'indomptable jazz-band du souvenir ou le crépitement d'épinette des petits moments élus, revenus gratter à la vitre.