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"Le monde est cruel en surface, cinglé à l'intérieur". David Lynch
Mais où est passé l'éros du grand capital ? Dans cette période juste hyper-compliquée, on dirait la guerre... Sur le champ de bataille, tout le monde et, comme stratèges ou rois ou généraux, des politiques qui ne font que mentir et contenir et, des firmes plus ou moins opaques qui pourraient même jouer contre leurs clients, un pays, une population... A leur service, les meilleurs qui au passage ont sans doute vendu leurs âmes, encombrés qu'ils étaient déjà d'exister. Un grand cirque donc, une fin de partie où
Flore Vasseur met en scène les avatars de ses "camarades" de promo au prise de ce monde mort qui sur l'autel de règles absurdes ou trop mercantiles sacrifie ses meilleurs éléments. Les barbares ont donc changé de costume et une génération X qu'on croyait formé pour se taire et réussir s'aliène et se délite à petit feu ou explose en plein vol même si pour ce sacrifice, elle jouit d'à peu près tout sauf de choses élémentaires pour s'accrocher. Hamsters tombés de leurs roues, ils n'ont plus souvent qu'à nourrir un narcissisme mortifère ou prendre la fuite. Anté-friends à la française, version trash et noire de la firme II, III et IV, Flore Vasseur tente encore une fois par la littérature de nous avertir, de nous mettre en garde, de nous donner les clés du système et de sauver ce qui pourrait l'être. Anonymous littéraire et social, l'élite se rebelle aussi car elle n'a elle aussi aucun avenir. Personne dans ce monde n'a vraiment de plan B et la littérature tente encore quelques exercices d'élucidation, d'éclaircissement dans une crise généralisée. Désillusion et catatonie n'épargne que 0.001 % de la population. récit d'une faillite et d'un consentement généralisé.... La finance internationale achève sa grande OPA sur l'humanité sur les cendres encore chaudes du WTC, épicentre d'une nouvelle ère, l'entreprise ne joue plus là dedans que le rôle d'un mauvais agent immobilier et l'élite craque, trop lucide et en appelle au conscience avant l'inéluctable... Une Breat Easton Ellis à la française et donc plus de contenu dans le non-sens et la fuite en avant.
Les Grands Corps malades
"Le monde est cruel en surface, cinglé à l'intérieur". David Lynch
Mais où est passé l'éros du grand capital ? Dans cette période juste hyper-compliquée, on dirait la guerre... Sur le champ de bataille, tout le monde et, comme stratèges ou rois ou généraux, des politiques qui ne font que mentir et contenir et, des firmes plus ou moins opaques qui pourraient même jouer contre leurs clients, un pays, une population... A leur service, les meilleurs qui au passage ont sans doute vendu leurs âmes, encombrés qu'ils étaient déjà d'exister. Un grand cirque donc, une fin de partie où Flore Vasseur met en scène les avatars de ses "camarades" de promo au prise de ce monde mort qui sur l'autel de règles absurdes ou trop mercantiles sacrifie ses meilleurs éléments. Les barbares ont donc changé de costume et une génération X qu'on croyait formé pour se taire et réussir s'aliène et se délite à petit feu ou explose en plein vol même si pour ce sacrifice, elle jouit d'à peu près tout sauf de choses élémentaires pour s'accrocher. Hamsters tombés de leurs roues, ils n'ont plus souvent qu'à nourrir un narcissisme mortifère ou prendre la fuite. Anté-friends à la française, version trash et noire de la firme II, III et IV, Flore Vasseur tente encore une fois par la littérature de nous avertir, de nous mettre en garde, de nous donner les clés du système et de sauver ce qui pourrait l'être. Anonymous littéraire et social, l'élite se rebelle aussi car elle n'a elle aussi aucun avenir. Personne dans ce monde n'a vraiment de plan B et la littérature tente encore quelques exercices d'élucidation, d'éclaircissement dans une crise généralisée. Désillusion et catatonie n'épargne que 0.001 % de la population. récit d'une faillite et d'un consentement généralisé.... La finance internationale achève sa grande OPA sur l'humanité sur les cendres encore chaudes du WTC, épicentre d'une nouvelle ère, l'entreprise ne joue plus là dedans que le rôle d'un mauvais agent immobilier et l'élite craque, trop lucide et en appelle au conscience avant l'inéluctable... Une Breat Easton Ellis à la française et donc plus de contenu dans le non-sens et la fuite en avant.