En Amérique du Sud au temps de Bolivar. 1809 - 1830
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- Nombre de pages251
- PrésentationBroché
- Poids0.285 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 2,3 cm
- ISBN2-01-011463-9
- EAN9782010114632
- Date de parution01/12/1987
- CollectionLa vie quotidienne
- ÉditeurHachette
Résumé
Pendant vingt ans de crise et de guerre, les pays d'Amérique du Sud s'acheminent vers l'indépendance. Simon Bolivar, qui en fut l'un des artisans décisifs prophétisait, à sa mort, en 1830, le retour au chaos de l'Amérique du Sud et condamnait l'aventure des peuples qui avaient cherché, par leur liberté, à fonder une ère nouvelle. A travers les héros et la piétaille, ce n'est pas seulement le récit de cette tragique épopée qui nous est donné ici. Marie-Danielle Demélas et Yves Saint-Geours se sont attachés à retracer la complexité politique de ces luttes d'indépendance que la littérature romanesque et le cinéma ont contribué à caricaturer. Indiens, créoles, métis, esclaves et métropolitains, dont les intérêts sont profondément antagonistes s'engagent dans une guerre qui scindera les groupes, divisera les régions, les villages, partagera les familles. Vainqueurs d'un monde dévasté, les chefs de la guerre, les caudillos, récupèrent le pouvoir et ouvrent la voie des dictatures à venir. "Qui sert une révolution ne fait que labourer la mer", écrivait Bolivar. Pourtant, vers 1825, les Etats de l'ex-Amérique espagnole existent et ils ont tous adopté le système républicain fondé sur la souveraineté du peuple.
Pendant vingt ans de crise et de guerre, les pays d'Amérique du Sud s'acheminent vers l'indépendance. Simon Bolivar, qui en fut l'un des artisans décisifs prophétisait, à sa mort, en 1830, le retour au chaos de l'Amérique du Sud et condamnait l'aventure des peuples qui avaient cherché, par leur liberté, à fonder une ère nouvelle. A travers les héros et la piétaille, ce n'est pas seulement le récit de cette tragique épopée qui nous est donné ici. Marie-Danielle Demélas et Yves Saint-Geours se sont attachés à retracer la complexité politique de ces luttes d'indépendance que la littérature romanesque et le cinéma ont contribué à caricaturer. Indiens, créoles, métis, esclaves et métropolitains, dont les intérêts sont profondément antagonistes s'engagent dans une guerre qui scindera les groupes, divisera les régions, les villages, partagera les familles. Vainqueurs d'un monde dévasté, les chefs de la guerre, les caudillos, récupèrent le pouvoir et ouvrent la voie des dictatures à venir. "Qui sert une révolution ne fait que labourer la mer", écrivait Bolivar. Pourtant, vers 1825, les Etats de l'ex-Amérique espagnole existent et ils ont tous adopté le système républicain fondé sur la souveraineté du peuple.







