Emprise

Par : Louis Bromfield

Disponible d'occasion :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages515
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.625 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,3 cm
  • ISBN2-85940-687-5
  • EAN9782859406875
  • Date de parution03/11/2000
  • CollectionD'aujourd'hui. Etranger
  • ÉditeurPhébus (Editions)

Résumé

On vient de remettre sous les projecteurs l'œuvre de Bromfield (1896-1956) en rééditant coup sur coup Précoce automne (prix Pulitzer 1926) et Mississippi (boueux à souhait). Une œuvre largement occultée aujourd'hui par le succès même qu'elle avait connu en son temps (des années vingt aux années cinquante) et qui valut à son auteur une réputation de romancier " populaire " - ce qu'il était assez loin d'être. Une œuvre que l'on est en train de redécouvrir pour ce qu'elle fut aussi, et que l'on évitait alors de crier sur les toits : la dénonciation carabinée d'une Amérique pourrie par l'argent, le conformisme, l'obsession obtuse du " succès ". Emprise (1925) est sans doute après La Mousson le roman le plus célèbre de Bromfield. Chronique amère de l'ascension (et, par force, du déclin) de quelques êtres incapables d'échapper à leurs chaînes, que ce soient celles de la soumission à la règle ou celles de l'ambition. Et le beau portrait d'une femme que l'art même - elle est pianiste - ne parviendra pas à délivrer. On songe au film qu'aurait pu en tirer un Visconti : fureur et mélancolie.
On vient de remettre sous les projecteurs l'œuvre de Bromfield (1896-1956) en rééditant coup sur coup Précoce automne (prix Pulitzer 1926) et Mississippi (boueux à souhait). Une œuvre largement occultée aujourd'hui par le succès même qu'elle avait connu en son temps (des années vingt aux années cinquante) et qui valut à son auteur une réputation de romancier " populaire " - ce qu'il était assez loin d'être. Une œuvre que l'on est en train de redécouvrir pour ce qu'elle fut aussi, et que l'on évitait alors de crier sur les toits : la dénonciation carabinée d'une Amérique pourrie par l'argent, le conformisme, l'obsession obtuse du " succès ". Emprise (1925) est sans doute après La Mousson le roman le plus célèbre de Bromfield. Chronique amère de l'ascension (et, par force, du déclin) de quelques êtres incapables d'échapper à leurs chaînes, que ce soient celles de la soumission à la règle ou celles de l'ambition. Et le beau portrait d'une femme que l'art même - elle est pianiste - ne parviendra pas à délivrer. On songe au film qu'aurait pu en tirer un Visconti : fureur et mélancolie.