Eloge De La Lecture. La Construction De Soi

Par : Michèle Petit

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  • Nombre de pages159
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-7011-3242-8
  • EAN9782701132426
  • Date de parution04/10/2002
  • CollectionNouveaux mondes
  • ÉditeurBelin

Résumé

A l'origine de cet ouvrage, il y a des voix d'hommes et de femmes d'origines culturelles et de milieux sociaux différents, et en contrepoint des souvenirs de lectures transcrits par des écrivains. En conjuguant sciences sociales et psychanalyse, il approfondit l'analyse de leurs expériences singulières et des résistances que l'écrit suscite. Ces lecteurs racontent les biais insolites par lesquels les livres leur ont permis d'apprivoiser leurs peurs, de construire et de réparer leur monde intérieur, de trouver des réponses aux questions qui les hantent, d'apprendre ce que d'autres ont trouvé comme solutions à la difficulté d'être sur terre. Car lire, c'est aussi un moyen pour résister aux processus d'exclusion ou d'oppression, pour reconquérir une position de sujet au lieu de n'être qu'objet du discours des autres. Comme Jorge Semprun qui retrouve espoir dans un texte de Gide, après qu'on l'eut congédié en se moquant de son accent de jeune Espagnol, débarqué à Paris : " La boulangère du Boulevard Saint-Michel me chassait de la communauté. André Gide m'y réintégrait subrepticement. Dans la lumière de cette prose qui m'était offerte, je franchissais clandestinement les frontières d'une terre d'asile probable. "
A l'origine de cet ouvrage, il y a des voix d'hommes et de femmes d'origines culturelles et de milieux sociaux différents, et en contrepoint des souvenirs de lectures transcrits par des écrivains. En conjuguant sciences sociales et psychanalyse, il approfondit l'analyse de leurs expériences singulières et des résistances que l'écrit suscite. Ces lecteurs racontent les biais insolites par lesquels les livres leur ont permis d'apprivoiser leurs peurs, de construire et de réparer leur monde intérieur, de trouver des réponses aux questions qui les hantent, d'apprendre ce que d'autres ont trouvé comme solutions à la difficulté d'être sur terre. Car lire, c'est aussi un moyen pour résister aux processus d'exclusion ou d'oppression, pour reconquérir une position de sujet au lieu de n'être qu'objet du discours des autres. Comme Jorge Semprun qui retrouve espoir dans un texte de Gide, après qu'on l'eut congédié en se moquant de son accent de jeune Espagnol, débarqué à Paris : " La boulangère du Boulevard Saint-Michel me chassait de la communauté. André Gide m'y réintégrait subrepticement. Dans la lumière de cette prose qui m'était offerte, je franchissais clandestinement les frontières d'une terre d'asile probable. "