"Elle l'a bien cherché". La justice et la lutte contre les violence faites aux femmes. Une histoire 2003-2023

Par : Gwenola Joly-Coz

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  • Nombre de pages79
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.104 kg
  • Dimensions12,7 cm × 19,3 cm × 0,7 cm
  • ISBN978-2-36945-090-0
  • EAN9782369450900
  • Date de parution09/11/2023
  • CollectionMercuriales
  • ÉditeurDialogues (Editions)

Résumé

La justice est interpellée par le peuple des femmes. Les mouvements sociétaux en cours depuis 15 ans, qui ont trouvé leur acmé dans le mouvement MeToo (2017), mettent l'institution judiciaire au centre de la conversation mondiale sur le traitement des faits dénoncés par les victimes mais aussi sur les sanctions infligées aux auteurs. Cette histoire récente mais bouillonnante doit être racontée pour rendre compte des évolutions majeures qu'a connues la justice française.
Assaillie parla demande sociale, elle est bousculée par la remise en question, parfois vigoureuse, de grands principes procéduraux tels que la prescription, la présomption d'innocence, le contradictoire, les règles de preuve. Dès lors elle s'est adaptée, formée, transformée pour faire face à l'afflux de plaintes et à la multiplication des audiences consacrées au jugement des infractions sexistes, violentes et sexuelles.
Dans ce contexte nouveau et actif, les juges ne peuvent que s'interroger sur leur déontologie. L'indépendance est-elle adossée à une forme d'isolement ? L'impartialité est-elle confondue avec l'indifférence ? L'obligation de réserve est-elle une assignation au silence ? Il s'agit aussi de faire évoluer le vocabulaire juridique et médiatique : à quoi sert le mot féminicide ? qu'est-ce que le consentement ?
La justice est interpellée par le peuple des femmes. Les mouvements sociétaux en cours depuis 15 ans, qui ont trouvé leur acmé dans le mouvement MeToo (2017), mettent l'institution judiciaire au centre de la conversation mondiale sur le traitement des faits dénoncés par les victimes mais aussi sur les sanctions infligées aux auteurs. Cette histoire récente mais bouillonnante doit être racontée pour rendre compte des évolutions majeures qu'a connues la justice française.
Assaillie parla demande sociale, elle est bousculée par la remise en question, parfois vigoureuse, de grands principes procéduraux tels que la prescription, la présomption d'innocence, le contradictoire, les règles de preuve. Dès lors elle s'est adaptée, formée, transformée pour faire face à l'afflux de plaintes et à la multiplication des audiences consacrées au jugement des infractions sexistes, violentes et sexuelles.
Dans ce contexte nouveau et actif, les juges ne peuvent que s'interroger sur leur déontologie. L'indépendance est-elle adossée à une forme d'isolement ? L'impartialité est-elle confondue avec l'indifférence ? L'obligation de réserve est-elle une assignation au silence ? Il s'agit aussi de faire évoluer le vocabulaire juridique et médiatique : à quoi sert le mot féminicide ? qu'est-ce que le consentement ?