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  • Nombre de pages330
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN979-10-387-0004-8
  • EAN9791038700048
  • Date de parution13/05/2021
  • ÉditeurZulma
  • TraducteurFrançois-Michel Durazzo

Résumé

Au nord du Mexique, sur la frontière, la ville d'El Edén vit au rythme des guérillas entre narcotrafiquants. Racket, embuscades, exécutions et mises en scène macabres. Un soir, tout dégénère. Dans le dédale des rues incendiées et des barrages de pick-up, Darío se lance à la recherche de son petit frère de l'autre côté de la ville... Huit ans plus tard, dans la pénombre d'un bar de Monterrey aux relents chargés d'alcool et de désirs perdus, Darío croise son ancien prof de lettres, exilé comme lui.
D'une traite, ils se remémorent la nuit où tout a basculé — la violence aveugle, les rêves brisés, et surtout Norma, la fille dont Darío a toujours été fou amoureux. Avec ce roman noir d'un réalisme foudroyant, Parra dresse le portrait d'un Mexique terrifiant de noirceur. Implacable et brillant. Récompensé par les Prix Juan Rulfo et Antonin Artaud, Eduardo Antonio Parra s'inscrit dans la lignée de la grande littérature mexicaine.
Au nord du Mexique, sur la frontière, la ville d'El Edén vit au rythme des guérillas entre narcotrafiquants. Racket, embuscades, exécutions et mises en scène macabres. Un soir, tout dégénère. Dans le dédale des rues incendiées et des barrages de pick-up, Darío se lance à la recherche de son petit frère de l'autre côté de la ville... Huit ans plus tard, dans la pénombre d'un bar de Monterrey aux relents chargés d'alcool et de désirs perdus, Darío croise son ancien prof de lettres, exilé comme lui.
D'une traite, ils se remémorent la nuit où tout a basculé — la violence aveugle, les rêves brisés, et surtout Norma, la fille dont Darío a toujours été fou amoureux. Avec ce roman noir d'un réalisme foudroyant, Parra dresse le portrait d'un Mexique terrifiant de noirceur. Implacable et brillant. Récompensé par les Prix Juan Rulfo et Antonin Artaud, Eduardo Antonio Parra s'inscrit dans la lignée de la grande littérature mexicaine.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
5/5
El Edén
La narration de ce roman-là c’est de transvaser la tragédie collective dans l’intimité, un peu comme essayer de faire rentrer l’encyclopédie sur une carte postale, ça déborde de partout, ça fait sauter les sang, ça pousse à vouloir s’extraire, deux hommes parlent dans un bar, la nuit, Dario et son ancien prof de littérature, ils viennent d’El Edén, petite ville mexicaine, deux hommes dans un bar quand ça se met à vider des seaux de bière et des rhum-glaçons ça se raconte pas mal de choses, sans les filtres du jour, ça fait des souvenirs qui remontent à la surface et qui viennent claquer sur le comptoir, El Edén c’est l’histoire d’un siège brutal, violent, sanglant, c’est des factions armées qui snipent, qui coupent des têtes, dénuées de toute morale, c’est comme un règlement de comptes où tout le monde passe à la caisse, les innocents comme les assassins, Dario il est parti chercher son frère malgré le couvre-feu, avec sa nana la belle Norma, et ce qu’il se passe dans les rues, ce qu’il voit ça ne se raconte pas sans avoir cette impression de crever dans soi, Dario et son ancien prof c’est des hommes dévastés, meurtris par l’événement, c’est des gueules qui absorbent l’alcool comme un médicament, El Edén se lit à la manière d’une confession erratique, faite de chair, de sang et de trouille, El Edén c’est un roman qui te mange de l’intérieur, qui te fait battre le cœur comme le tic-tac d’une bombe, ça t’emballe et ça te secoue, El Edén te laisse comme ça, sur le carreau, pantelant, hagard, avec des résidus de folie qui te coursent le sang, parce que l’écriture est puissante, parce que l’écriture est celle d’une tragédie humaine, une force de frappe qui n’attend rien d’une respiration, elle est LA respiration, ton souffle, rares sont ces romans qui peuvent de cette façon appréhender un monde et une société gangrenée par la violence tout en donnant voix aux belles personnes, parce que même si rien n’est épargné, il reste que l’amour existe, que l’amitié et la fraternité sont invincibles, El Edén c’est beau et douloureux, pénétrant et fougueux, il est tout simplement un grand grand roman mexicain, merci. Bang bang !
La narration de ce roman-là c’est de transvaser la tragédie collective dans l’intimité, un peu comme essayer de faire rentrer l’encyclopédie sur une carte postale, ça déborde de partout, ça fait sauter les sang, ça pousse à vouloir s’extraire, deux hommes parlent dans un bar, la nuit, Dario et son ancien prof de littérature, ils viennent d’El Edén, petite ville mexicaine, deux hommes dans un bar quand ça se met à vider des seaux de bière et des rhum-glaçons ça se raconte pas mal de choses, sans les filtres du jour, ça fait des souvenirs qui remontent à la surface et qui viennent claquer sur le comptoir, El Edén c’est l’histoire d’un siège brutal, violent, sanglant, c’est des factions armées qui snipent, qui coupent des têtes, dénuées de toute morale, c’est comme un règlement de comptes où tout le monde passe à la caisse, les innocents comme les assassins, Dario il est parti chercher son frère malgré le couvre-feu, avec sa nana la belle Norma, et ce qu’il se passe dans les rues, ce qu’il voit ça ne se raconte pas sans avoir cette impression de crever dans soi, Dario et son ancien prof c’est des hommes dévastés, meurtris par l’événement, c’est des gueules qui absorbent l’alcool comme un médicament, El Edén se lit à la manière d’une confession erratique, faite de chair, de sang et de trouille, El Edén c’est un roman qui te mange de l’intérieur, qui te fait battre le cœur comme le tic-tac d’une bombe, ça t’emballe et ça te secoue, El Edén te laisse comme ça, sur le carreau, pantelant, hagard, avec des résidus de folie qui te coursent le sang, parce que l’écriture est puissante, parce que l’écriture est celle d’une tragédie humaine, une force de frappe qui n’attend rien d’une respiration, elle est LA respiration, ton souffle, rares sont ces romans qui peuvent de cette façon appréhender un monde et une société gangrenée par la violence tout en donnant voix aux belles personnes, parce que même si rien n’est épargné, il reste que l’amour existe, que l’amitié et la fraternité sont invincibles, El Edén c’est beau et douloureux, pénétrant et fougueux, il est tout simplement un grand grand roman mexicain, merci. Bang bang !
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