Education et croissance. Une étude empirique à partir de données françaises au XXe siècle

Par : Isabelle Lacoste

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7178-4907-6
  • EAN9782717849073
  • Date de parution27/01/2005
  • CollectionApprofondissement de la conna
  • ÉditeurEconomica
  • PréfacierFrançois Bourguignon

Résumé

L'éducation scolaire joue-t-elle un rôle sur la croissance économique ? Un premier ensemble de travaux économétriques initiés par Barro (1991) utilisant des mesures rudimentaires des taux de scolarisation (flux de capital éducatif), a répondu par l'affirmative. Puis la prise en compte du nombre d'années d'école (stock de capital éducatif) a permis d'obtenir la réponse opposée, d'un rôle nul voire négatif de l'éducation sur la croissance (Pritchet, 1995). S'inscrivant dans un troisième temps, les travaux économétriques présentés dans cet ouvrage sont portés par deux questions. Qu'est ce qu'une bonne mesure du capital éducatif ? Pour en saisir le rôle, quelle modélisation du processus de croissance convient ? Le cadre d'étude est celui des séries temporelles longues pour la France (1896-1985) et de la co-intégration avec changement de structure. Il permet de mettre en place deux résultats principaux contradictoires, un effet de sélection et un effet d'accélérateur d'absorption de techniques nouvelles. Le premier effet est obtenu à l'étude d'une fonction de production augmentée, en introduisant l'hétérogénéité des niveaux scolaires : on montre que la scolarisation croissante qu'a connue la France a été accompagnée d'un effet de dévalorisation. Le deuxième effet est identifié dans un modèle à deux secteurs de production, de biens intermédiaires et de biens finaux : quelle que soit la mesure du capital éducatif utilisée, l'éducation explique le progrès technique, moteur de croissance.
L'éducation scolaire joue-t-elle un rôle sur la croissance économique ? Un premier ensemble de travaux économétriques initiés par Barro (1991) utilisant des mesures rudimentaires des taux de scolarisation (flux de capital éducatif), a répondu par l'affirmative. Puis la prise en compte du nombre d'années d'école (stock de capital éducatif) a permis d'obtenir la réponse opposée, d'un rôle nul voire négatif de l'éducation sur la croissance (Pritchet, 1995). S'inscrivant dans un troisième temps, les travaux économétriques présentés dans cet ouvrage sont portés par deux questions. Qu'est ce qu'une bonne mesure du capital éducatif ? Pour en saisir le rôle, quelle modélisation du processus de croissance convient ? Le cadre d'étude est celui des séries temporelles longues pour la France (1896-1985) et de la co-intégration avec changement de structure. Il permet de mettre en place deux résultats principaux contradictoires, un effet de sélection et un effet d'accélérateur d'absorption de techniques nouvelles. Le premier effet est obtenu à l'étude d'une fonction de production augmentée, en introduisant l'hétérogénéité des niveaux scolaires : on montre que la scolarisation croissante qu'a connue la France a été accompagnée d'un effet de dévalorisation. Le deuxième effet est identifié dans un modèle à deux secteurs de production, de biens intermédiaires et de biens finaux : quelle que soit la mesure du capital éducatif utilisée, l'éducation explique le progrès technique, moteur de croissance.