Economie des arts du spectacle vivant. Essai sur la relation entre l'économique et l'esthétique

Par : Dominique Leroy

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages330
  • PrésentationBroché
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions13,8 cm × 21,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-7384-1356-0
  • EAN9782738413567
  • Date de parution15/05/1998
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Après avoir décrit la crise du " spectacle vivant " dans la France de l'Entre-deux-guerres et la genèse des structures d'Après-guerre (politiques de décentralisation, de prestige et de promotion, étude de l'offre et de la demande de spectacles), l'auteur met en évidence la pertinence de la " loi Baumol " appliquée à la production esthétique. Cette loi peut se résumer ainsi : " étant donné l'élévation rapide des coûts de production d'œuvres du " spectacle vivant ", leur représentation ne peut se poursuivre - à flux qualitatif constant - qu'avec un subventionnement croissant aussi rapidement que l'écart se creuse entre leur coût unitaire et le prix de la place qui peut être imposé à un public déjà réticent sur le plan de la fréquentation. L'auteur découvre par ailleurs l'existence de " mouvements longs " affectant la production et la consommation de spectacles à Paris. Il constate un parallélisme significatif entre les périodes d'expansion, de crise et de restructuration dans l'économie globale et dans le secteur particulier du spectacle, ce qui tend à prouver " une relative détermination de la production esthétique par les structures économiques d'ensemble ". Cette réflexion rejoint la conclusion que faisait l'auteur à la fin de son " Histoire des arts du spectacle en France " (L'Harmattan, 1990), ce qui ne peut guère étonner si l'on sait la continuité thématique et l'unité méthodologique de deux ouvrages qui ne font en réalité qu'une seule œuvre.
Après avoir décrit la crise du " spectacle vivant " dans la France de l'Entre-deux-guerres et la genèse des structures d'Après-guerre (politiques de décentralisation, de prestige et de promotion, étude de l'offre et de la demande de spectacles), l'auteur met en évidence la pertinence de la " loi Baumol " appliquée à la production esthétique. Cette loi peut se résumer ainsi : " étant donné l'élévation rapide des coûts de production d'œuvres du " spectacle vivant ", leur représentation ne peut se poursuivre - à flux qualitatif constant - qu'avec un subventionnement croissant aussi rapidement que l'écart se creuse entre leur coût unitaire et le prix de la place qui peut être imposé à un public déjà réticent sur le plan de la fréquentation. L'auteur découvre par ailleurs l'existence de " mouvements longs " affectant la production et la consommation de spectacles à Paris. Il constate un parallélisme significatif entre les périodes d'expansion, de crise et de restructuration dans l'économie globale et dans le secteur particulier du spectacle, ce qui tend à prouver " une relative détermination de la production esthétique par les structures économiques d'ensemble ". Cette réflexion rejoint la conclusion que faisait l'auteur à la fin de son " Histoire des arts du spectacle en France " (L'Harmattan, 1990), ce qui ne peut guère étonner si l'on sait la continuité thématique et l'unité méthodologique de deux ouvrages qui ne font en réalité qu'une seule œuvre.