Eclairs lointains. Percée à Stalingrad

Par : Heinrich Gerlach

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  • Nombre de pages864
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.424 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,9 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-253-07096-2
  • EAN9782253070962
  • Date de parution21/08/2019
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurCorinna Gepner
  • Commentateur (texte)Carsten Gansel

Résumé

Ecrit par un officier allemand prisonnier des Soviétiques, Eclairs lointains retrace l'enfer du chaudron de Stalingrad vu à hauteur d'homme - l'ennemi n'étant pas seulement les terribles orgues de Staline, mais aussi le froid, la faim, la décrépitude physique, la démoralisation, la perte de tout sentiment humain. Nous plongeant à la fois dans l'histoire immédiate - celle du nazisme et de ses conséquences désastreuses -, et dans l'histoire universelle, Heinrich Gerlach nous fait vivre de l'intérieur l'absurdité et l'inanité de la guerre.
De sa propre expérience et de ce que de ses compagnons de captivité lui ont raconté, il tire, avec un talent exceptionnel, une "fiction" âpre, bouleversante de réalisme, de rudesse et de tendresse mêlées. Un livre qui, par sa puissance et sa profondeur, brille d'un éclat unique. Le Figaro littéraire. Tout, dans la genèse et le destin de ce texte, flirte avec l'extraordinaire. Le Point. Edition, postface et appareil critique par Carsten Gansel.
Roman traduit de l'allemand par Corinna Gepner.
Ecrit par un officier allemand prisonnier des Soviétiques, Eclairs lointains retrace l'enfer du chaudron de Stalingrad vu à hauteur d'homme - l'ennemi n'étant pas seulement les terribles orgues de Staline, mais aussi le froid, la faim, la décrépitude physique, la démoralisation, la perte de tout sentiment humain. Nous plongeant à la fois dans l'histoire immédiate - celle du nazisme et de ses conséquences désastreuses -, et dans l'histoire universelle, Heinrich Gerlach nous fait vivre de l'intérieur l'absurdité et l'inanité de la guerre.
De sa propre expérience et de ce que de ses compagnons de captivité lui ont raconté, il tire, avec un talent exceptionnel, une "fiction" âpre, bouleversante de réalisme, de rudesse et de tendresse mêlées. Un livre qui, par sa puissance et sa profondeur, brille d'un éclat unique. Le Figaro littéraire. Tout, dans la genèse et le destin de ce texte, flirte avec l'extraordinaire. Le Point. Edition, postface et appareil critique par Carsten Gansel.
Roman traduit de l'allemand par Corinna Gepner.

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2 Coups de cœur
de nos libraires
Charlotte F.Decitre Ecully
5/5
Le mensonge d’Hitler
Ce témoignage véridique nous plonge au cœur de la Wehrmacht sur le front russe. La 6e armée allemande, poussée par l’idéologie nazie et l’implacable ordre d’Hitler, doit envahir les territoires de l’Est, véritables réserves céréalières. Encerclée par les Russes, cette division allemande va périr à Stalingrad car empêchée, par Hitler, de capituler. Ces soldats, ces officiers, terrassés par la morsure mortelle du froid, comprendront trop tard toute l’absurdité de cette invasion acharnée de l’Union soviétique, du nazisme et de leur éducation dans les Jeunesses hitlériennes.
Ce témoignage véridique nous plonge au cœur de la Wehrmacht sur le front russe. La 6e armée allemande, poussée par l’idéologie nazie et l’implacable ordre d’Hitler, doit envahir les territoires de l’Est, véritables réserves céréalières. Encerclée par les Russes, cette division allemande va périr à Stalingrad car empêchée, par Hitler, de capituler. Ces soldats, ces officiers, terrassés par la morsure mortelle du froid, comprendront trop tard toute l’absurdité de cette invasion acharnée de l’Union soviétique, du nazisme et de leur éducation dans les Jeunesses hitlériennes.
  • stalingrad
  • 1942-1943
  • front russe
  • Barbarossa
Bertrand C. - 5Decitre Bellecour
4/5
Du mauvais côté de l'Histoire
L’histoire de ce livre est déjà un roman. Heinrich Gerlach, soldat allemand durant la seconde guerre mondiale, a participé à la bataille de Stalingrad. Fait prisonnier par les russes, il écrira ce roman avec ces codétenus. A sa libération, les russes lui confisquent son manuscrit et il faudra attendre la chute du mur et la déclassification des archives russes, après la mort de l’auteur pour qu’un éditeur remette la main sur ce livre et le publie. Ce roman est d’une force incroyable, non seulement parce qu’il nous apporte un témoignage (romancé) de première main d’un homme placé du mauvais côté de l’histoire, nous dépeignant la bataille de Stalingrad comme personne, mais aussi car il décrit de l’intérieur ses hommes pris entre l’obéissance, le patriotisme, l’endoctrinement, le fanatisme, et les désillusions… La seconde guerre est une période qui interroge, notamment sur la nature humaine et ce livre apporte un nouvel éclairage sur ces hommes qui ont subi ou qui ont choisi de suivre ce régime criminel. On sort de ce récit avec un regard neuf sur cette période, un livre à découvrir absolument…
L’histoire de ce livre est déjà un roman. Heinrich Gerlach, soldat allemand durant la seconde guerre mondiale, a participé à la bataille de Stalingrad. Fait prisonnier par les russes, il écrira ce roman avec ces codétenus. A sa libération, les russes lui confisquent son manuscrit et il faudra attendre la chute du mur et la déclassification des archives russes, après la mort de l’auteur pour qu’un éditeur remette la main sur ce livre et le publie. Ce roman est d’une force incroyable, non seulement parce qu’il nous apporte un témoignage (romancé) de première main d’un homme placé du mauvais côté de l’histoire, nous dépeignant la bataille de Stalingrad comme personne, mais aussi car il décrit de l’intérieur ses hommes pris entre l’obéissance, le patriotisme, l’endoctrinement, le fanatisme, et les désillusions… La seconde guerre est une période qui interroge, notamment sur la nature humaine et ce livre apporte un nouvel éclairage sur ces hommes qui ont subi ou qui ont choisi de suivre ce régime criminel. On sort de ce récit avec un regard neuf sur cette période, un livre à découvrir absolument…
  • seconde guerre mondiale
  • stalingrad

Avis des lecteurs
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4.3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Le chaudron de Stalingrad
Le front russe de la seconde guerre mondiale vu du côté allemand. Je ne reprendrais qu'une citation extraite des annexes du livre (à ne surtout sauter malgré le "style universitaire") qui exprime bien ce que j'ai ressentie en terminant l'histoire : "un ouvrage sans préjugés ni ressentiment, sans manichéisme ni biais idéologique".
Le front russe de la seconde guerre mondiale vu du côté allemand. Je ne reprendrais qu'une citation extraite des annexes du livre (à ne surtout sauter malgré le "style universitaire") qui exprime bien ce que j'ai ressentie en terminant l'histoire : "un ouvrage sans préjugés ni ressentiment, sans manichéisme ni biais idéologique".
  • seconde guerre mondiale
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  • Wehrmacht
Stalingrad raconté par un lieutenant de la Wehrmacht
C’est un récit de guerre, l’auteur a vécu cette bataille et a voulu témoigner. Hélas, n’est pas écrivain qui veut et il est bien difficile de transmettre au lecteur ce qu’ont enduré les protagonistes : lorsqu’il est dit en une phrase que des dizaines d’hommes sont morts de froid dans la nuit, il est impossible d’imaginer... Certains passages sont plus parlants, bien sûr, comme ceux du pasteur au milieu des mourants. On comprend surtout que la mort est omniprésente et que cette armée a été inutilement sacrifiée. Le roman est suivi de près de 200 pages d’annexes retraçant la formidable histoire du livre : écrit en captivité, celui-ci fut confisqué par les Russes et l’auteur le réécrivit et le fit paraître dans les années cinquante. Le texte original fut redécouvert dans les archives russes par un chercheur allemand il y a quelques années, c’est ce dernier qui nous relate l’histoire. Malheureusement il raconte comme un universitaire avec force références et citations, c’est intéressant alors que cela aurait pu être passionnant. Même pas un petit paragraphe pour nous dire comment Gerlach a fini ses jours !
C’est un récit de guerre, l’auteur a vécu cette bataille et a voulu témoigner. Hélas, n’est pas écrivain qui veut et il est bien difficile de transmettre au lecteur ce qu’ont enduré les protagonistes : lorsqu’il est dit en une phrase que des dizaines d’hommes sont morts de froid dans la nuit, il est impossible d’imaginer... Certains passages sont plus parlants, bien sûr, comme ceux du pasteur au milieu des mourants. On comprend surtout que la mort est omniprésente et que cette armée a été inutilement sacrifiée. Le roman est suivi de près de 200 pages d’annexes retraçant la formidable histoire du livre : écrit en captivité, celui-ci fut confisqué par les Russes et l’auteur le réécrivit et le fit paraître dans les années cinquante. Le texte original fut redécouvert dans les archives russes par un chercheur allemand il y a quelques années, c’est ce dernier qui nous relate l’histoire. Malheureusement il raconte comme un universitaire avec force références et citations, c’est intéressant alors que cela aurait pu être passionnant. Même pas un petit paragraphe pour nous dire comment Gerlach a fini ses jours !
  • Récit de guerre