Du poil et de la bête. Iconographie du corps sauvage en Occident à la fin du Moyen Age (XIIIe-XVIe siècle)
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- Nombre de pages327
- PrésentationBroché
- Poids0.952 kg
- Dimensions17,2 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
- ISBN978-2-7355-0831-0
- EAN9782735508310
- Date de parution12/02/2015
- ÉditeurCTHS
- PréfacierAndré Vauchez
Résumé
La fin du Moyen Age voit apparaître et se développer un ensemble d’images tout à fait singulier, celles d’hommes et de femmes dont le corps est intégralement couvert de poils. Mais, pour autant, ce livre n’est pas une simple histoire du poil ! Dans l’art roman, le diable et les démons étaient perçus comme des êtres velus et grimaçants et un lien s’était établi entre l’excès de poils et le pêché. L’auteur montre comment ces représentations ont évolué à partir du XIVe siècle, allant jusqu’à l’humanisation de l’homme sauvage.
Ce dernier est certes toujours présenté comme un personnage frustre, hirsute et violent, mais il change de signification en pénétrant dans la culture courtoise : l’homme sauvage devient un personnage soumis et domestiqué qui sert de faire-valoir au chevalier, comme pour opposer la jouissance brutale et immédiate au vrai désir amoureux. L’auteur va jusqu’à nous montrer que, par un retournement spectaculaire porté à son comble autour de 1500, pilosité et sainteté sont associées : la présence d’un pelage sur les corps des saints devient un moyen de les distinguer du commun des mortels.
Ce dernier est certes toujours présenté comme un personnage frustre, hirsute et violent, mais il change de signification en pénétrant dans la culture courtoise : l’homme sauvage devient un personnage soumis et domestiqué qui sert de faire-valoir au chevalier, comme pour opposer la jouissance brutale et immédiate au vrai désir amoureux. L’auteur va jusqu’à nous montrer que, par un retournement spectaculaire porté à son comble autour de 1500, pilosité et sainteté sont associées : la présence d’un pelage sur les corps des saints devient un moyen de les distinguer du commun des mortels.
La fin du Moyen Age voit apparaître et se développer un ensemble d’images tout à fait singulier, celles d’hommes et de femmes dont le corps est intégralement couvert de poils. Mais, pour autant, ce livre n’est pas une simple histoire du poil ! Dans l’art roman, le diable et les démons étaient perçus comme des êtres velus et grimaçants et un lien s’était établi entre l’excès de poils et le pêché. L’auteur montre comment ces représentations ont évolué à partir du XIVe siècle, allant jusqu’à l’humanisation de l’homme sauvage.
Ce dernier est certes toujours présenté comme un personnage frustre, hirsute et violent, mais il change de signification en pénétrant dans la culture courtoise : l’homme sauvage devient un personnage soumis et domestiqué qui sert de faire-valoir au chevalier, comme pour opposer la jouissance brutale et immédiate au vrai désir amoureux. L’auteur va jusqu’à nous montrer que, par un retournement spectaculaire porté à son comble autour de 1500, pilosité et sainteté sont associées : la présence d’un pelage sur les corps des saints devient un moyen de les distinguer du commun des mortels.
Ce dernier est certes toujours présenté comme un personnage frustre, hirsute et violent, mais il change de signification en pénétrant dans la culture courtoise : l’homme sauvage devient un personnage soumis et domestiqué qui sert de faire-valoir au chevalier, comme pour opposer la jouissance brutale et immédiate au vrai désir amoureux. L’auteur va jusqu’à nous montrer que, par un retournement spectaculaire porté à son comble autour de 1500, pilosité et sainteté sont associées : la présence d’un pelage sur les corps des saints devient un moyen de les distinguer du commun des mortels.