Du personnage romanesque au sujet moral. La littérature comme autre de la philosophie

Par : Aline Giroux

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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-89578-362-6
  • EAN9782895783626
  • Date de parution21/02/2013
  • ÉditeurLiber (Editions)

Résumé

Quelles relations entretiennent littérature et philosophie? Sentiment et raison ? Personnage romanesque et sujet moral ? Les rapports entre les univers que ces termes évoquent ont depuis toujours fait l'objet dans la pensée occidentale de jugements opposés, d'incompatibilité pour les uns (par exemple Platon), de complémentarité pour les autres (Aristote déjà). Au vingtième siècle encore, aussi bien le positivisme logique que les idéologies de la fin de l'homme ont réaffirmé à nouveaux frais sinon le divorce entre les deux mondes du moins leur distante autonomie.
En même temps pourtant, les écrivains parmi les plus grands aussi bien que de nombreux penseurs humanistes n'ont cessé de taire la preuve de leur continuité. Cet ouvrage se range résolument dans cette dernière tradition. La littérature narrative apparaît donc ici comme un laboratoire de pensée et de recherche sociologique, comme une expérience de philosophie concrète, comme un lieu de retour sur soi et d'interrogation sur le devenir sujet de l'homme.
Guidé par l'oeuvre de Saul Bellow mais aussi par Musil, Proust, Azar Nafisi et autres narrateurs du devenir soi, l'auteur retrouve dans le roman la complexité, l'ouverture et la réflexion critique d'une philosophie morale en acte.
Quelles relations entretiennent littérature et philosophie? Sentiment et raison ? Personnage romanesque et sujet moral ? Les rapports entre les univers que ces termes évoquent ont depuis toujours fait l'objet dans la pensée occidentale de jugements opposés, d'incompatibilité pour les uns (par exemple Platon), de complémentarité pour les autres (Aristote déjà). Au vingtième siècle encore, aussi bien le positivisme logique que les idéologies de la fin de l'homme ont réaffirmé à nouveaux frais sinon le divorce entre les deux mondes du moins leur distante autonomie.
En même temps pourtant, les écrivains parmi les plus grands aussi bien que de nombreux penseurs humanistes n'ont cessé de taire la preuve de leur continuité. Cet ouvrage se range résolument dans cette dernière tradition. La littérature narrative apparaît donc ici comme un laboratoire de pensée et de recherche sociologique, comme une expérience de philosophie concrète, comme un lieu de retour sur soi et d'interrogation sur le devenir sujet de l'homme.
Guidé par l'oeuvre de Saul Bellow mais aussi par Musil, Proust, Azar Nafisi et autres narrateurs du devenir soi, l'auteur retrouve dans le roman la complexité, l'ouverture et la réflexion critique d'une philosophie morale en acte.