Droit & Philosophie N° 11/2020
Preuve, droit de la preuve et démocratie

Par : Céline Roynier, Mathilde Unger
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  • Nombre de pages251
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.439 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-247-19880-1
  • EAN9782247198801
  • Date de parution01/07/2020
  • CollectionLes fondements du droit
  • ÉditeurDalloz

Résumé

Le volume XI envisage à nouveaux frais le traitement de la question de la preuve dans la perspective d'un approfondissement de l'étude de la délimitation réciproque du droit et de la philosophie. La preuve et en particulier la constitution d'un droit de la preuve ne sont-ils pas, en effet, l'exemple même du travail d'une notion indissolublement juridique et philosophique, produite par la modernité ? Il existe bien évidemment une littérature relativement abondante sur la preuve, mais assez peu d'études sont véritablement transversales.
Cette livraison de Droit & Philosophie propose d'envisager ce thème sous un angle renouvelé, en insistant sur la tension particulièrement forte à laquelle est soumis le droit de la preuve dans ce régime politique par définition pluraliste qu'est la démocratie. D'un côté, en effet, la légitimité de la preuve se fonde sur le lien privilégié qu'elle entretient avec la vérité. A cet égard, la preuve s'impose d'autant mieux parmi les autres discours prétendant à la vérité qui coexistent en démocratie qu'elle gagne en objectivité et en neutralité, se structurant parfois même comme une science.
D'un autre côté cependant, en dépit de cette prétention à la vérité, voire à la scientificité, la preuve est elle-même déterminée et établie par des institutions qui exercent un pouvoir, lequel se fonde sur tout autre chose que sur l'autorité de la vérité.
Le volume XI envisage à nouveaux frais le traitement de la question de la preuve dans la perspective d'un approfondissement de l'étude de la délimitation réciproque du droit et de la philosophie. La preuve et en particulier la constitution d'un droit de la preuve ne sont-ils pas, en effet, l'exemple même du travail d'une notion indissolublement juridique et philosophique, produite par la modernité ? Il existe bien évidemment une littérature relativement abondante sur la preuve, mais assez peu d'études sont véritablement transversales.
Cette livraison de Droit & Philosophie propose d'envisager ce thème sous un angle renouvelé, en insistant sur la tension particulièrement forte à laquelle est soumis le droit de la preuve dans ce régime politique par définition pluraliste qu'est la démocratie. D'un côté, en effet, la légitimité de la preuve se fonde sur le lien privilégié qu'elle entretient avec la vérité. A cet égard, la preuve s'impose d'autant mieux parmi les autres discours prétendant à la vérité qui coexistent en démocratie qu'elle gagne en objectivité et en neutralité, se structurant parfois même comme une science.
D'un autre côté cependant, en dépit de cette prétention à la vérité, voire à la scientificité, la preuve est elle-même déterminée et établie par des institutions qui exercent un pouvoir, lequel se fonde sur tout autre chose que sur l'autorité de la vérité.