Drapiers, magistrats, savants. La famille Naville, 500 ans d'histoire genevoise

Par : Jean de Senarclens

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages306
  • PrésentationRelié
  • Poids1.015 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN2-8321-0250-6
  • EAN9782832102503
  • Date de parution01/12/2006
  • ÉditeurSlatkine (Editions)

Résumé

Le 8 décembre 1506, un certain Jaques Naville, originaire de Marsier près d'Annecy, obtient la bourgeoisie de Genève. Il est tailleur de pierre, un métier d'avenir dans une ville qui doit constamment ériger des fortifications pour se défendre. Surviennent la Réforme et la naissance de la République. Les Naville se font drapiers puis négociants en horlogerie, grâce à l'impact des Foires de Genève. Leur succès remarquable dans les affaires et les mariages donne aux Naville l'envie de gouverner. Mal leur en a pris : conservateurs, ils sont brisés, voire exécutés par les révolutions des XVIIIe et XIXe siècles. La famille trouve alors sa vocation véritable : la science. Philosophes et théologiens se succèdent, un institut d'éducation aux méthodes révolutionnaires répand dans toute l'Europe les principes familiaux de droiture et morale chrétienne, un égyptologue devient une sommité mondiale et sera reçu à l'Institut de France, tout comme avant lui Ernest Naville, père du système électoral de la représentation proportionnelle. Entre temps, les Naville ont pris leur essor hors de Genève. Banquiers et intellectuels à Paris, ils fréquentent Trotsky, Dreyfus et les surréalistes. Industriels à Zurich, ils fondent ce qui deviendra AluSuisse. Pionniers en Amérique du Sud, ils développent un domaine deux fois grand comme le canton de Genève. Cette saga historique et familiale illustre un aspect essentiel de Genève après la Réforme : la promotion des élites.
Le 8 décembre 1506, un certain Jaques Naville, originaire de Marsier près d'Annecy, obtient la bourgeoisie de Genève. Il est tailleur de pierre, un métier d'avenir dans une ville qui doit constamment ériger des fortifications pour se défendre. Surviennent la Réforme et la naissance de la République. Les Naville se font drapiers puis négociants en horlogerie, grâce à l'impact des Foires de Genève. Leur succès remarquable dans les affaires et les mariages donne aux Naville l'envie de gouverner. Mal leur en a pris : conservateurs, ils sont brisés, voire exécutés par les révolutions des XVIIIe et XIXe siècles. La famille trouve alors sa vocation véritable : la science. Philosophes et théologiens se succèdent, un institut d'éducation aux méthodes révolutionnaires répand dans toute l'Europe les principes familiaux de droiture et morale chrétienne, un égyptologue devient une sommité mondiale et sera reçu à l'Institut de France, tout comme avant lui Ernest Naville, père du système électoral de la représentation proportionnelle. Entre temps, les Naville ont pris leur essor hors de Genève. Banquiers et intellectuels à Paris, ils fréquentent Trotsky, Dreyfus et les surréalistes. Industriels à Zurich, ils fondent ce qui deviendra AluSuisse. Pionniers en Amérique du Sud, ils développent un domaine deux fois grand comme le canton de Genève. Cette saga historique et familiale illustre un aspect essentiel de Genève après la Réforme : la promotion des élites.