Didymoi, une garnison romaine dans le désert oriental d'Egypte. Volume 1, Les fouilles et le matériel

Par : Hélène Cuvigny

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  • Nombre de pages407
  • PrésentationRelié
  • Poids2.294 kg
  • Dimensions25,0 cm × 32,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-7247-0582-9
  • EAN9782724705829
  • Date de parution09/02/2012
  • CollectionFouilles de l'IFAO
  • ÉditeurIFAO

Résumé

Didymoi - la Didyme de l'Itinéraire Antonin - fait partie de la douzaine de fortins (praesidia) construits par les Romains pour contrôler la route caravanière de Koptos, sur le Nil, à Bérénice, sur la mer Rouge. Son nom se réfère à ses divinités tutélaires, les Dioscures, invoqués par ses occupants dans leurs lettres privées, même si le matériel issu de la chapelle montre que le dieu principal était, comme dans toute la région depuis Trajan, Zeus Hèlios Grand Sarapis.
Trois saisons de fouilles, menées entre 1997 et 2000 et financées par le ministère des Affaires étrangères et l'Ifao, ont mis en évidence les temps forts de l'histoire de Didymoi : fondation en 76/77 à l'instigation du préfet Iulius Ursus, renforcement des capacités de stockage d'eau sous Domitien, abandon probable dans le troisième quart du IIe siècle, effondrement du puits, reconstruit en 176/177, l'année qui suit le séjour de Marc-Aurèle à Alexandrie.
Mais bientôt l'occupation du fortin change d'allure : à la place des anciens casernements, régulièrement nettoyés, prolifèrent des locaux minuscules où les ordures s'amoncellent. C'est l'époque où les nomades (barbaroi), qui collaborent désormais avec l'armée romaine, viennent se ravitailler en pain et en vin dans les praesidia. Didymoi est définitivement abandonné vers le milieu du IIIe siècle. Dans ce premier volume sont présentés les résultats des fouilles et le matériel anépigraphe (à l'exception de la vaisselle céramique et des amphores).
Didymoi s'est révélé un site exceptionnel pour les cuirs et pour les textiles. Les milliers de chiffons sortis des dépotoirs témoignent de la virtuosité des tisserands et des teinturiers égyptiens et de l'élégance vestimentaire des élites métropolitaines de la vallée du Nil ; ils révèlent en outre l'étonnante variété des produits textiles, de provenances très diverses, disponibles alors en Égypte.
Les inscriptions lapidaires et les ostraca grecs et latins sont publiés dans le second volume.
Didymoi - la Didyme de l'Itinéraire Antonin - fait partie de la douzaine de fortins (praesidia) construits par les Romains pour contrôler la route caravanière de Koptos, sur le Nil, à Bérénice, sur la mer Rouge. Son nom se réfère à ses divinités tutélaires, les Dioscures, invoqués par ses occupants dans leurs lettres privées, même si le matériel issu de la chapelle montre que le dieu principal était, comme dans toute la région depuis Trajan, Zeus Hèlios Grand Sarapis.
Trois saisons de fouilles, menées entre 1997 et 2000 et financées par le ministère des Affaires étrangères et l'Ifao, ont mis en évidence les temps forts de l'histoire de Didymoi : fondation en 76/77 à l'instigation du préfet Iulius Ursus, renforcement des capacités de stockage d'eau sous Domitien, abandon probable dans le troisième quart du IIe siècle, effondrement du puits, reconstruit en 176/177, l'année qui suit le séjour de Marc-Aurèle à Alexandrie.
Mais bientôt l'occupation du fortin change d'allure : à la place des anciens casernements, régulièrement nettoyés, prolifèrent des locaux minuscules où les ordures s'amoncellent. C'est l'époque où les nomades (barbaroi), qui collaborent désormais avec l'armée romaine, viennent se ravitailler en pain et en vin dans les praesidia. Didymoi est définitivement abandonné vers le milieu du IIIe siècle. Dans ce premier volume sont présentés les résultats des fouilles et le matériel anépigraphe (à l'exception de la vaisselle céramique et des amphores).
Didymoi s'est révélé un site exceptionnel pour les cuirs et pour les textiles. Les milliers de chiffons sortis des dépotoirs témoignent de la virtuosité des tisserands et des teinturiers égyptiens et de l'élégance vestimentaire des élites métropolitaines de la vallée du Nil ; ils révèlent en outre l'étonnante variété des produits textiles, de provenances très diverses, disponibles alors en Égypte.
Les inscriptions lapidaires et les ostraca grecs et latins sont publiés dans le second volume.