Dialogues. De l'origine du français et de sa parenté avec le grec

Par : Joachim Périon

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  • Nombre de pages825
  • PrésentationRelié
  • Poids0.91 kg
  • Dimensions14,8 cm × 22,6 cm × 3,8 cm
  • ISBN2-7453-0844-0
  • EAN9782745308443
  • Date de parution01/01/2003
  • CollectionTextes littéraires Renaissance
  • ÉditeurHonoré Champion
  • AnnotateurGeneviève Demerson
  • AnnotateurAlberte Jacquetin

Résumé

Le Bénédictin Joachim Périon (1499-1559) enseigna longtemps à Paris. Parmi les très nombreux travaux d'érudition qu'il a menés à bien, il faut noter ses traductions latines et ses commentaires, qui concernent la philosophie grecque, et tout spécialement Aristote. Son caractère passionné lui a suscité bien (les ennemis, dont le plus illustre est Ramus, mais il jouissait aussi d'insignes protections de Français et d'étrangers : le roi Henri II est le dédicataire du De Gallicae linguae origine, eiusque cum Graeca cognatione (1555), qui est édité, traduit et commenté ici. Ces quatre dialogues latins, qui traitent de l'origine de notre langue et affirment sa parenté avec le grec, doivent le jour à l'admiration sans bornes que Périon professait pour Guillaume Budé, dont il a partagé les délires étymologiques, aussi bien que la volonté politique. En effet François Ier manifestait, déjà, l'ambition nationaliste, largement partagée en France, de voir rattacher la langue de la patrie à la grandeur et à la dignité du grec. C'est bien la thèse qui anime ici les analyses linguistiques de Périon. Alors que ce dernier connaissait bien la Bible et qu'il a enseigné l'hébreu, il s'oppose avec acharnement. à la thèse, ou plutôt au mythe couramment reçu, de l'hébreu langue-mère. Tous les témoignages qu'il invoque, tous les raisonnements qu'il met en œuvre, tendent à défendre et à illustrer la parenté du gaulois avec le grec.
Le Bénédictin Joachim Périon (1499-1559) enseigna longtemps à Paris. Parmi les très nombreux travaux d'érudition qu'il a menés à bien, il faut noter ses traductions latines et ses commentaires, qui concernent la philosophie grecque, et tout spécialement Aristote. Son caractère passionné lui a suscité bien (les ennemis, dont le plus illustre est Ramus, mais il jouissait aussi d'insignes protections de Français et d'étrangers : le roi Henri II est le dédicataire du De Gallicae linguae origine, eiusque cum Graeca cognatione (1555), qui est édité, traduit et commenté ici. Ces quatre dialogues latins, qui traitent de l'origine de notre langue et affirment sa parenté avec le grec, doivent le jour à l'admiration sans bornes que Périon professait pour Guillaume Budé, dont il a partagé les délires étymologiques, aussi bien que la volonté politique. En effet François Ier manifestait, déjà, l'ambition nationaliste, largement partagée en France, de voir rattacher la langue de la patrie à la grandeur et à la dignité du grec. C'est bien la thèse qui anime ici les analyses linguistiques de Périon. Alors que ce dernier connaissait bien la Bible et qu'il a enseigné l'hébreu, il s'oppose avec acharnement. à la thèse, ou plutôt au mythe couramment reçu, de l'hébreu langue-mère. Tous les témoignages qu'il invoque, tous les raisonnements qu'il met en œuvre, tendent à défendre et à illustrer la parenté du gaulois avec le grec.