Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Longtemps confondue avec l'histoire générale, puis réduite au XIXe siècle à des mémoires de généraux et à des études descriptives, l'histoire...
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Longtemps confondue avec l'histoire générale, puis réduite au XIXe siècle à des mémoires de généraux et à des études descriptives, l'histoire militaire est aujourd'hui en plein renouveau. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il semblait nécessaire de comprendre les échecs à répétition de l'armée française devant leurs agresseurs allemands, Emile Georges Léonard a ouvert une voie nouvelle - celle de la modernité - dans cette discipline jusqu'ici boudée par les universitaires. Deux universités en particulier (Paris IV et Montpellier III) ont encadré cette renaissance d'une histoire désormais accompagnée par les grandes institutions historiques militaires. Elles se sont rejointes pour animer un dialogue nourri entre Antiquisants et Modernistes. C'est en effet dans la phalange macédonienne et la légion romaine que les Modernes ont cherché les modèles qui leur manquaient. Leuctres ou Cannes, Epaminondas et les Romains, de Fabius à César, l'infanterie romaine ou les cavaleries barbares, tout cela a été remis en perspective par des auteurs qui traduisaient Polybe, Végèce ou Frontin. C'est ce dialogue dont cherche à rendre compte le présent ouvrage, qui ne constitue pas pour autant une simple lecture des auteurs étudiés ici (Onosander et Xénophon, Machiavel et Turpin de Cissé...) ; celui-ci permet aussi au lecteur d'entrer dans la réalité des armes et des batailles, tout au moins de la comprendre, pour retrouver ce que les uns et les autres appellent l'art de la guerre.
Sommaire
Charge de Cavalerie, choc ou esquive : sur un problème rencontré dans l'Hipparque de Xénophon ; Pour une relecture des stratégies antiques : l'exemple du Strategicos d'Onosander
La Guerre dans le roman grec
L'Exaltation du pouvoir royal dans la guerre de siège
Les éléphants des Lagides : de l'appropriation du mythe indien à l'amertume des réalités
La marine romaine, armée d'élite méconnue : logistique, opérations combinées, interventions au sol
La guerre antique : un jeu ? Quelques remarques à propos de la bataille du Mons Graupius (Tacite, de uita lulii Agricolae, 36,1)
Andrinople : choc tactique ou bataille malheureuse ? Quelques remarques à propos de la " petite guerre " à l'époque romaine
Guerre antique, guerre moderne : un dialogue nécessaire
Les Discours sur la première décade de Tite-Live, un traité militaire en pointillé
Villars, parangon de la guerre moderne ; Turpin de Crissé : dialogue avec les auteurs anciens (1754-1787)
Lecture critique de Luttwak, la Grande stratégie de l'Empire romain