La poésie d'Henri Droguet semble défier toute tentative de mise en musique : n'est-elle pas elle-même orchestrale au plus haut point par son exubérance verbale, son lyrisme visionnaire, son rythme emporté ? Mais il y a une faille où introduire la voix chantée : une émotion qui joue avec la dérision, une sensibilité extrême qui se garde bien de s'exhiber, et derrière l'humour, l'absurde et l'éclat, une fragilité cachée.
Anthony Girard
La poésie d'Henri Droguet semble défier toute tentative de mise en musique : n'est-elle pas elle-même orchestrale au plus haut point par son exubérance verbale, son lyrisme visionnaire, son rythme emporté ? Mais il y a une faille où introduire la voix chantée : une émotion qui joue avec la dérision, une sensibilité extrême qui se garde bien de s'exhiber, et derrière l'humour, l'absurde et l'éclat, une fragilité cachée.
Anthony Girard