Détails d'Opalka

Par : Claudie Gallay
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  • Nombre de pages217
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-330-09696-0
  • EAN9782330096960
  • Date de parution07/03/2018
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel

Résumé

En parcourant la vie, l'oeuvre et l'engagement si singuliers de Roman Opalka, artiste peintre d'origine polonaise ayant consacré sa vie à sculpter le temps par les nombres, Claudie Gallay ravive ce qui a forgé son imaginaire d'écrivain, dévoilant des passerelles souterraines, des irrigations muettes, une filiation secrète entre les deux oeuvres. Le récit progresse au fil de l'enquête de la romancière, des premières expositions qu'elle découvre au manoir du peintre qu'elle visite en Aquitaine, des "erreurs" relevées dans les toiles du maître aux pages qu'elle noircit de suites de chiffres comme pour éprouver, jusqu'à en devenir le passeur évident, cette dimension épaisse, heureuse et indicible de l'irréversibilité du temps qui l'a totalement bouleversée - seul objet, motif et projet d'Opalka à compter de 1965.
Proposition poétique, théorique, esthétique, "Détails d'Opalka" s'apparente à un hommage monographique par la mémoire des deux trajectoires qu'il contient. Celle du temps sur lequel Roman Opalka veille, et celle des livres de Claudie Gallay.
En parcourant la vie, l'oeuvre et l'engagement si singuliers de Roman Opalka, artiste peintre d'origine polonaise ayant consacré sa vie à sculpter le temps par les nombres, Claudie Gallay ravive ce qui a forgé son imaginaire d'écrivain, dévoilant des passerelles souterraines, des irrigations muettes, une filiation secrète entre les deux oeuvres. Le récit progresse au fil de l'enquête de la romancière, des premières expositions qu'elle découvre au manoir du peintre qu'elle visite en Aquitaine, des "erreurs" relevées dans les toiles du maître aux pages qu'elle noircit de suites de chiffres comme pour éprouver, jusqu'à en devenir le passeur évident, cette dimension épaisse, heureuse et indicible de l'irréversibilité du temps qui l'a totalement bouleversée - seul objet, motif et projet d'Opalka à compter de 1965.
Proposition poétique, théorique, esthétique, "Détails d'Opalka" s'apparente à un hommage monographique par la mémoire des deux trajectoires qu'il contient. Celle du temps sur lequel Roman Opalka veille, et celle des livres de Claudie Gallay.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
art, essai
J'ai découvert l'oeuvre de Roman Opalka il y a une vingtaine d'année, par hasard, dans un magazine d'art. Tout de suite, sa démarche m'a interpellé, et je n'ai jamais oublié le nom ni le concept de cet artiste plasticien. Dans cet essai, l'auteure Claudie Gallay rend hommage à ce sculpteur du temps à nul autre pareil, décédé en 2011. Elle nous fait découvrir la génèse de son oeuvre ; sa vie entre la Pologne et la France ; son enfance passée dans les déménagements successifs ; ses maisons une fois adulte. Mais aussi ses correspondances avec son propre travail d'écrivain. Des photos de l'artiste à l'oeuvre viennent parsemer la lecture, comme autant de traces d'Opalka. Sans oublier les "passages" à certains chiffres essentiels, comme le premier million. Claudie Gallay se glisse elle-même dans cette démarche qui peut paraître absurde et qui ne cesse, pourtant, de faire réfléchir. Cette lecture a rendu mon après-midi riche et pleine d'émotions. L'image que je reteindrai : Un détail que je ne connaissais pas : pendant qu'il peignait, Roman Opalka s'enregistrait prononçant les chiffres en polonais. Certains enregistrements ont disparu.
J'ai découvert l'oeuvre de Roman Opalka il y a une vingtaine d'année, par hasard, dans un magazine d'art. Tout de suite, sa démarche m'a interpellé, et je n'ai jamais oublié le nom ni le concept de cet artiste plasticien. Dans cet essai, l'auteure Claudie Gallay rend hommage à ce sculpteur du temps à nul autre pareil, décédé en 2011. Elle nous fait découvrir la génèse de son oeuvre ; sa vie entre la Pologne et la France ; son enfance passée dans les déménagements successifs ; ses maisons une fois adulte. Mais aussi ses correspondances avec son propre travail d'écrivain. Des photos de l'artiste à l'oeuvre viennent parsemer la lecture, comme autant de traces d'Opalka. Sans oublier les "passages" à certains chiffres essentiels, comme le premier million. Claudie Gallay se glisse elle-même dans cette démarche qui peut paraître absurde et qui ne cesse, pourtant, de faire réfléchir. Cette lecture a rendu mon après-midi riche et pleine d'émotions. L'image que je reteindrai : Un détail que je ne connaissais pas : pendant qu'il peignait, Roman Opalka s'enregistrait prononçant les chiffres en polonais. Certains enregistrements ont disparu.
  • Passionnant
  • Emouvant
Le peintre de l'infini
" Opalka a consacré toute sa vie à raconter la fuite du temps, il en a creusé l’idée, l’a développée, ramifiée jusqu’à sa philosophie et complète perfection, pour en faire un programme, une œuvre d’art qui illustre parfaitement l’idée qu’un artiste qui travaille au plus près de sa vie peut rejoindre un universel qui nous concerne tous." Opalka, peintre polonais né en 1931 consacre son oeuvre à la sculpture du temps. De 1965 à sa mort, il écrit en peinture blanche sur un fond noir les nombres de 1 à son infini atteint lors de sa mort. Enfermé dans le noir d’un camp de concentration, élevé dans l’attente, sa vie influence son oeuvre. Le fond noir de ses toiles sera atténué de tableau en tableau avec 1 pour cent de blanc jusqu’à devenir "ce mur blanc" vers lequel nous avançons. Très vite, il associe à ses tableaux, une photo de son visage vieillissant toujours dans la même exposition et la même tenue. Puis la voix de l’artiste égrenant cette succession de nombres peints rythmera la monotonie de l’épreuve. Claudie Gallay a aussi ce rapport au temps dans ses romans. Dans Seule Venise, la narratrice se photographie chaque mois et dans Une part de ciel, Carole photographie chaque jour une même scène. L’intérêt de l’auteur pour ce peintre de l’infini ne pouvait donner qu’une belle rencontre. Dans ce court récit, Claudie Gallay m’a fait découvrir un artiste que je ne connaissais pas, m’a intéressée à son analyse de l’oeuvre grâce à une réflexion pertinente sur le passage du temps, sur l’art conceptuel, sur le sens de la vie d’un artiste. Et l’excellence de l’auteur est de savoir communiquer sa passion pour un artiste qu’elle n’a jamais osé rencontrer mais qui guide son oeuvre, de parvenir à insuffler un rythme et même un suspense dans ce récit de la vie d’Opalka en décrivant " l’allant tenace d’un homme qui s’avance vers la mort." Un peu déçue par le dernier roman de Claudie Gallay, Une part de ciel, je retrouve ici une auteur qui sait communiquer ses passions, provoquer le questionnement du lecteur, émouvoir par ses doutes et son acharnement à comprendre. " J’aime l’art quand il me raconte une histoire, qu’il m’égare, m’enivre, me trouble ou me dérange, pas quand il va dans le mur en une surenchère qui frise la supercherie." Si je remplace "l’art" par "un livre", vous comprendrez pourquoi j’ai vraiment aimé cette lecture.
" Opalka a consacré toute sa vie à raconter la fuite du temps, il en a creusé l’idée, l’a développée, ramifiée jusqu’à sa philosophie et complète perfection, pour en faire un programme, une œuvre d’art qui illustre parfaitement l’idée qu’un artiste qui travaille au plus près de sa vie peut rejoindre un universel qui nous concerne tous." Opalka, peintre polonais né en 1931 consacre son oeuvre à la sculpture du temps. De 1965 à sa mort, il écrit en peinture blanche sur un fond noir les nombres de 1 à son infini atteint lors de sa mort. Enfermé dans le noir d’un camp de concentration, élevé dans l’attente, sa vie influence son oeuvre. Le fond noir de ses toiles sera atténué de tableau en tableau avec 1 pour cent de blanc jusqu’à devenir "ce mur blanc" vers lequel nous avançons. Très vite, il associe à ses tableaux, une photo de son visage vieillissant toujours dans la même exposition et la même tenue. Puis la voix de l’artiste égrenant cette succession de nombres peints rythmera la monotonie de l’épreuve. Claudie Gallay a aussi ce rapport au temps dans ses romans. Dans Seule Venise, la narratrice se photographie chaque mois et dans Une part de ciel, Carole photographie chaque jour une même scène. L’intérêt de l’auteur pour ce peintre de l’infini ne pouvait donner qu’une belle rencontre. Dans ce court récit, Claudie Gallay m’a fait découvrir un artiste que je ne connaissais pas, m’a intéressée à son analyse de l’oeuvre grâce à une réflexion pertinente sur le passage du temps, sur l’art conceptuel, sur le sens de la vie d’un artiste. Et l’excellence de l’auteur est de savoir communiquer sa passion pour un artiste qu’elle n’a jamais osé rencontrer mais qui guide son oeuvre, de parvenir à insuffler un rythme et même un suspense dans ce récit de la vie d’Opalka en décrivant " l’allant tenace d’un homme qui s’avance vers la mort." Un peu déçue par le dernier roman de Claudie Gallay, Une part de ciel, je retrouve ici une auteur qui sait communiquer ses passions, provoquer le questionnement du lecteur, émouvoir par ses doutes et son acharnement à comprendre. " J’aime l’art quand il me raconte une histoire, qu’il m’égare, m’enivre, me trouble ou me dérange, pas quand il va dans le mur en une surenchère qui frise la supercherie." Si je remplace "l’art" par "un livre", vous comprendrez pourquoi j’ai vraiment aimé cette lecture.
  • Passionnant
  • XXe siècle
  • Vibrant
  • Roman Opalka
Claudie Gallay
Née en 1961, Claudie Gallay est une femme très occupée ; institutrice, peintre et romancière. Depuis "l’Office des vivants" en 2001, elle a enchaîné les succès populaires : "Seule Venise" (2004), "Dans l’or du temps" (2006) ou "Les Déferlantes" (2008). Ce dernier a été récompensé par le Prix des lectrices de "Elle" et est actuellement en cours d’adaptation pour le cinéma. Depuis sont parus "L’Amour est une île" en 2010 et "Les Années cerise" en 2011.
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