Déstabiliser l’État en s’attaquant aux flux. Des révoltes antifiscales au sabotage, XVIIe-XXe siècles

Par : Nicolas Patin, Dominique Pinsolle

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  • Nombre de pages227
  • PrésentationBroché
  • Poids0.289 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN979-10-90129-40-5
  • EAN9791090129405
  • Date de parution30/11/2020
  • ÉditeurArbre bleu

Résumé

Les blocages des ronds-points organisés par les "gilets jaunes" en France à partir de l'automne 2018 ont surpris par leur caractère apparemment inédit. Or, l'idée que la perturbation, voire l'interruption de certains flux essentiels à la bonne marche du pays peut être un levier d'action a une longue histoire. En remontant à l'époque où l'Etat moderne s'est affirmé en Europe, ce livre explore les rapports entre contestation, atteintes aux flux et pouvoir.
Issues d'un séminaire organisé à l'Université Bordeaux Montaigne dans le cadre du Centre d'études des mondes moderne et contemporain (CEMMC), les contributions qui le composent posent la question de l'émergence de pensées subversives prenant en compte la dépendance croissante du pouvoir étatique à l'égard de certains flux matériels et immatériels. Si le développement des grands réseaux de transport et de télécommunication au XIXe siècle change la manière de concevoir l'action contestataire, l'ouvrage rappelle que les atteintes aux flux étroitement liés à la souveraineté étatique sont bien antérieures à l'ère industrielle.
Cette perspective chronologique large permet d'éclairer l'origine et le sens de pratiques parvenant parfois à déstabiliser l'Etat, et de nuancer l'idée que les blocages seraient aujourd'hui un instrument de lutte totalement nouveau.
Les blocages des ronds-points organisés par les "gilets jaunes" en France à partir de l'automne 2018 ont surpris par leur caractère apparemment inédit. Or, l'idée que la perturbation, voire l'interruption de certains flux essentiels à la bonne marche du pays peut être un levier d'action a une longue histoire. En remontant à l'époque où l'Etat moderne s'est affirmé en Europe, ce livre explore les rapports entre contestation, atteintes aux flux et pouvoir.
Issues d'un séminaire organisé à l'Université Bordeaux Montaigne dans le cadre du Centre d'études des mondes moderne et contemporain (CEMMC), les contributions qui le composent posent la question de l'émergence de pensées subversives prenant en compte la dépendance croissante du pouvoir étatique à l'égard de certains flux matériels et immatériels. Si le développement des grands réseaux de transport et de télécommunication au XIXe siècle change la manière de concevoir l'action contestataire, l'ouvrage rappelle que les atteintes aux flux étroitement liés à la souveraineté étatique sont bien antérieures à l'ère industrielle.
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