Prix Lire en poche - Littérature française
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  • Nombre de pages352
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.268 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN979-10-349-0578-2
  • EAN9791034905782
  • Date de parution07/04/2022
  • CollectionPiccolo
  • ÉditeurLiana Levi

Résumé

Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaîneraient bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, elle a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde...
Si nous étions en Iran, cette salle d'attente d'hôpital ressemblerait à un caravansérail, songe Kimiâ. Un joyeux foutoir où s'enchaîneraient bavardages, confidences et anecdotes en cascade. Née à Téhéran, exilée à Paris depuis ses dix ans, elle a toujours essayé de tenir à distance son pays, sa culture, sa famille. Mais les djinns échappés du passé la rattrapent pour faire défiler l'étourdissant diaporama de l'histoire des Sadr sur trois générations : les tribulations des ancêtres, une décennie de révolution politique, les chemins de traverse de l'adolescence, l'ivresse du rock, le sourire voyou d'une bassiste blonde...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Bertrand C. - 5Decitre Bellecour
4/5
Une orientale désorientée
Kimia une jeune iranienne patiente dans une salle d’attente pour subir une insémination. Alors qu’elle s’apprête à fonder une famille, son passé, celui de sa famille et de son pays la rattrapent. Elle nous emmène dans ses souvenirs, nous fait parcourir un siècle d’histoire perse à travers celle de sa famille, les Sadr, mais aussi la vie de ses propres parents opposants politiques. On y découvre surtout son parcours, fait de fuites, d’errances, mais surtout d’amour. L’amour qu’elle trouve auprès de sa famille et de sa compagne. Négar Djavadi nous offre pour son premier roman un magnifique livre, extrêmement riche. Entre conte et récit intimiste, elle nous dévoile la complexité d’une vie et des rapports humains, pris dans le courant de l’histoire. Belle découverte de la rentrée à ne pas manquer.
Kimia une jeune iranienne patiente dans une salle d’attente pour subir une insémination. Alors qu’elle s’apprête à fonder une famille, son passé, celui de sa famille et de son pays la rattrapent. Elle nous emmène dans ses souvenirs, nous fait parcourir un siècle d’histoire perse à travers celle de sa famille, les Sadr, mais aussi la vie de ses propres parents opposants politiques. On y découvre surtout son parcours, fait de fuites, d’errances, mais surtout d’amour. L’amour qu’elle trouve auprès de sa famille et de sa compagne. Négar Djavadi nous offre pour son premier roman un magnifique livre, extrêmement riche. Entre conte et récit intimiste, elle nous dévoile la complexité d’une vie et des rapports humains, pris dans le courant de l’histoire. Belle découverte de la rentrée à ne pas manquer.
  • Perse
  • Iran
  • exil
Charlotte WnDecitre Levallois-Perret
5/5
Exil et reconstruction
Une histoire passionnante, émouvante, captivante, que vous ne pourrez plus lâcher! A la manière des contes des milles et unes nuits, Kimîa, qui entre dans la phase finale d'une insémination artificielle, se souvient de son enfance passée en Iran, qu'elle a dû fuir avec sa famille au début des années 80. Grâce à un réel talent de conteuse, Négar Djavadi nous fait découvrir chacun des membres de l'incroyable famille de Kimîa et l'histoire agitée de l'Iran, en développant une réflexion intéressante sur la mémoire, l'exil, l'identité. Une très belle découverte!
Une histoire passionnante, émouvante, captivante, que vous ne pourrez plus lâcher! A la manière des contes des milles et unes nuits, Kimîa, qui entre dans la phase finale d'une insémination artificielle, se souvient de son enfance passée en Iran, qu'elle a dû fuir avec sa famille au début des années 80. Grâce à un réel talent de conteuse, Négar Djavadi nous fait découvrir chacun des membres de l'incroyable famille de Kimîa et l'histoire agitée de l'Iran, en développant une réflexion intéressante sur la mémoire, l'exil, l'identité. Une très belle découverte!
  • identite
  • Iran
  • exil

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.6/5
sur 5 notes dont 4 avis lecteurs
rester sur ma faim
J'aurai tellement aimé que soit soulevé le problème de la PMI au sein d'une famille iranienne que j'en suis restée sur ma faim. Dommage ! C'est cependant un récit familial poignant mais il en existe tellement !
J'aurai tellement aimé que soit soulevé le problème de la PMI au sein d'une famille iranienne que j'en suis restée sur ma faim. Dommage ! C'est cependant un récit familial poignant mais il en existe tellement !
RECOMMANDE PAR CULTURE-CHRONIQUE
Il y a des romans qui se referment avec regret. On est imbibé de l’histoire, les personnages nichent au creux de nous et on cherche à les garder au chaud. Désorientale est un roman comme ça. Kimiâ Sadr est assise dans la salle d’attente d'un hôpital parisien. Un protocole d’insémination artificielle. Un protocole long et pénible. Pour tromper son anxiété elle évoque ses souvenirs et elle nous invite dans sa famille iranienne, une famille colorée et soudée. Une sensation étrange saisit alors le lecteur, c’est comme s’il enfilait les vêtements d’un parent éloigné qui ne voit les siens qu’en de rares occasions, un parent qui surgit lors d’une fête et qui ne reconnait pas certains visages. Il y a arrêt sur image. Le temps d’ajuster la pellicule interne à la photo. Désorientale, c’est ça. La romancière nous agrippe, nous place dans sa poche et nous confie ses pensées intimes avec un naturel désarmant. On démêle les arcanes de la vie persane sur trois générations. Les parents de Kimiâ, Sara et Darius, des intellectuels issus de la haute bourgeoisie ; les oncles, numérotés de 1 à 6, un petit jeu affectif inventé par les filles Sadr ; l’ancêtre, Montazemolmok, à l’origine du trésor familial, le bleu des yeux, celui de la mer Caspienne, ce bleu dont Kimiâ n’a pas hérité. On vogue d’époque en époque. L’exil mettra fin à ce beau voyage. Darius écrit une lettre à Mohamed Reza Pahlavi, le Shah d’Iran. Il a dispersé les phrases de la discorde et il doit se cacher. L’Iran se transforme en un chaudron bouillonnant. Le shah est destitué et l’Ayatollah Khomeini revient, attendu comme le messie par une population assoiffée de changement. Le peuple a chassé un Chat et il a ouvert sa porte à un Tigre. Les Sadr ne sont plus en sécurité dans leur pays, la famille se réfugie en France. Et alors, comme au saut à l’élastique, l’aérodynamique s’inverse et l’Orient s’éloigne jusqu’à ne plus ressembler qu’à un minuscule grain de riz à l’horizon. La jeune Kimiâ est captée par l’univers punk. La musique est couronnée reine du roman et le lecteur s’électrifie. Désorientale, c’est ça aussi ! Comment vous donner envie de lire ce roman sans vous en raconter plus ? Un petit conseil, prévoyez du temps, Désorientale se lit doucement. Imprégnez vous des lieux, absorbez les images magnifiques mais n’accordez aucune importance aux dates. Prenez, emmagasinez. C’était quand ? Ne vous posez pas la question. On devine l’œil de la cinéaste dans les descriptions de Nagar Djavadi, des descriptions posées artistiquement comme des objets précieux. La romancière explore l’âme humaine avec talent, ses analyses sont franches et justes, l’écriture est fluide, la plume est magistrale. Que c’est beau ! Annick FERRANT
Il y a des romans qui se referment avec regret. On est imbibé de l’histoire, les personnages nichent au creux de nous et on cherche à les garder au chaud. Désorientale est un roman comme ça. Kimiâ Sadr est assise dans la salle d’attente d'un hôpital parisien. Un protocole d’insémination artificielle. Un protocole long et pénible. Pour tromper son anxiété elle évoque ses souvenirs et elle nous invite dans sa famille iranienne, une famille colorée et soudée. Une sensation étrange saisit alors le lecteur, c’est comme s’il enfilait les vêtements d’un parent éloigné qui ne voit les siens qu’en de rares occasions, un parent qui surgit lors d’une fête et qui ne reconnait pas certains visages. Il y a arrêt sur image. Le temps d’ajuster la pellicule interne à la photo. Désorientale, c’est ça. La romancière nous agrippe, nous place dans sa poche et nous confie ses pensées intimes avec un naturel désarmant. On démêle les arcanes de la vie persane sur trois générations. Les parents de Kimiâ, Sara et Darius, des intellectuels issus de la haute bourgeoisie ; les oncles, numérotés de 1 à 6, un petit jeu affectif inventé par les filles Sadr ; l’ancêtre, Montazemolmok, à l’origine du trésor familial, le bleu des yeux, celui de la mer Caspienne, ce bleu dont Kimiâ n’a pas hérité. On vogue d’époque en époque. L’exil mettra fin à ce beau voyage. Darius écrit une lettre à Mohamed Reza Pahlavi, le Shah d’Iran. Il a dispersé les phrases de la discorde et il doit se cacher. L’Iran se transforme en un chaudron bouillonnant. Le shah est destitué et l’Ayatollah Khomeini revient, attendu comme le messie par une population assoiffée de changement. Le peuple a chassé un Chat et il a ouvert sa porte à un Tigre. Les Sadr ne sont plus en sécurité dans leur pays, la famille se réfugie en France. Et alors, comme au saut à l’élastique, l’aérodynamique s’inverse et l’Orient s’éloigne jusqu’à ne plus ressembler qu’à un minuscule grain de riz à l’horizon. La jeune Kimiâ est captée par l’univers punk. La musique est couronnée reine du roman et le lecteur s’électrifie. Désorientale, c’est ça aussi ! Comment vous donner envie de lire ce roman sans vous en raconter plus ? Un petit conseil, prévoyez du temps, Désorientale se lit doucement. Imprégnez vous des lieux, absorbez les images magnifiques mais n’accordez aucune importance aux dates. Prenez, emmagasinez. C’était quand ? Ne vous posez pas la question. On devine l’œil de la cinéaste dans les descriptions de Nagar Djavadi, des descriptions posées artistiquement comme des objets précieux. La romancière explore l’âme humaine avec talent, ses analyses sont franches et justes, l’écriture est fluide, la plume est magistrale. Que c’est beau ! Annick FERRANT
Un récit intéressant...
L'histoire nous parle d'une famille iranienne et plus précisément de plusieurs générations de femmes. Kimiâ (la narratrice) met en avant Nour, sa grand-mère, mais aussi ses sœurs et sa maman. Elle s’interroge à travers des rétrospectives sur la place que tient une femme iranienne dans la société, elle partage aussi avec nous ses difficultés pour avoir un enfant et ses démarches afin de fonder une famille quels qu'en soient les sacrifices. Si les premiers chapitres m'ont laissé sceptique, j'ai par la suite trouvé ce récit entraînant et intéressant, j'ai appris des choses, je me suis interrogée sur plusieurs points, c'est un récit qui devient au fil des pages vraiment passionnant. D'autres sujets sont aussi traités, je pense par exemple aux passages concernant la politique et plus particulièrement les conflits, je pense aussi aux coutumes, aux traditions et à toute cette culture iranienne, c'est un livre d'actualité, un roman sur la quête d'identité et de l'exil. L'intégralité de mon billet est disponible ici → http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/desorientale-ecrit-par-negar-djavadi.html#more
L'histoire nous parle d'une famille iranienne et plus précisément de plusieurs générations de femmes. Kimiâ (la narratrice) met en avant Nour, sa grand-mère, mais aussi ses sœurs et sa maman. Elle s’interroge à travers des rétrospectives sur la place que tient une femme iranienne dans la société, elle partage aussi avec nous ses difficultés pour avoir un enfant et ses démarches afin de fonder une famille quels qu'en soient les sacrifices. Si les premiers chapitres m'ont laissé sceptique, j'ai par la suite trouvé ce récit entraînant et intéressant, j'ai appris des choses, je me suis interrogée sur plusieurs points, c'est un récit qui devient au fil des pages vraiment passionnant. D'autres sujets sont aussi traités, je pense par exemple aux passages concernant la politique et plus particulièrement les conflits, je pense aussi aux coutumes, aux traditions et à toute cette culture iranienne, c'est un livre d'actualité, un roman sur la quête d'identité et de l'exil. L'intégralité de mon billet est disponible ici → http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/desorientale-ecrit-par-negar-djavadi.html#more
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