Décroissance ou décadence

Par : Vincent Cheynet

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  • Nombre de pages187
  • PrésentationBroché
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN979-10-92605-03-7
  • EAN9791092605037
  • Date de parution06/03/2014
  • ÉditeurLe Pas de Côté

Résumé

La décroissance consiste d'abord à vouloir rétablir l'humain dans sa dignité La réflexion sur la décroissance concerne toutes les dimensions de la condition humaine. Que se cache-t-il aujourd'hui derrière les mots "croissance", "développement", "progrès", "libéralisme", "libéral-libertarisme", "productivisme", etc ? Derrière se profile une même idée : celle de l'illimité. Le fondement de notre vision de l'humain et de la société est devenu le refus de l'idée de limite.
La matrice de notre monde est le désir d'abolir toutes les limites, soit l'exact inverse de la tradition gréco-latine pour laquelle l'hubris, la démesure, constituait la faute majeure. D'ou le "non" central qu'oppose la décroissance à la société de l'illimité. La décroissance, c'est dire non. Non, la croissance infinie n'est pas possible. Non, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Non, on ne devient pas véritablement libre en voulant satisfaire tous ses désirs.
Non, nos pulsions ne sont pas par elles-mêmes des droits. Oui, il y aura un manque, une insatisfaction, une frustration, une blessure... Et c'est en intégrant cette réalité fondatrice que l'on peut grandir.
La décroissance consiste d'abord à vouloir rétablir l'humain dans sa dignité La réflexion sur la décroissance concerne toutes les dimensions de la condition humaine. Que se cache-t-il aujourd'hui derrière les mots "croissance", "développement", "progrès", "libéralisme", "libéral-libertarisme", "productivisme", etc ? Derrière se profile une même idée : celle de l'illimité. Le fondement de notre vision de l'humain et de la société est devenu le refus de l'idée de limite.
La matrice de notre monde est le désir d'abolir toutes les limites, soit l'exact inverse de la tradition gréco-latine pour laquelle l'hubris, la démesure, constituait la faute majeure. D'ou le "non" central qu'oppose la décroissance à la société de l'illimité. La décroissance, c'est dire non. Non, la croissance infinie n'est pas possible. Non, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Non, on ne devient pas véritablement libre en voulant satisfaire tous ses désirs.
Non, nos pulsions ne sont pas par elles-mêmes des droits. Oui, il y aura un manque, une insatisfaction, une frustration, une blessure... Et c'est en intégrant cette réalité fondatrice que l'on peut grandir.