" L'autre jour, accoudée au comptoir d'un café, j'ai commandé de l'eau. C'était gratuit. Voilà où j'en suis. Voilà ce à quoi on
m'a réduite : à un pourboire social. Le pire, c'est de constater que j'ai toujours aussi soif après " coût ". Ma gorge, par où l'eau
est passée, n'est pas désaltérée. C'est l'opulence sèche de la misère. J'ai trop mal du mal qu'on m'a fait et il se trouve que je n'ai
rien d'autre sous la main que ce livre pour soulever la honte chez certains. "
" L'autre jour, accoudée au comptoir d'un café, j'ai commandé de l'eau. C'était gratuit. Voilà où j'en suis. Voilà ce à quoi on
m'a réduite : à un pourboire social. Le pire, c'est de constater que j'ai toujours aussi soif après " coût ". Ma gorge, par où l'eau
est passée, n'est pas désaltérée. C'est l'opulence sèche de la misère. J'ai trop mal du mal qu'on m'a fait et il se trouve que je n'ai
rien d'autre sous la main que ce livre pour soulever la honte chez certains. "