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"On apprend à aimer la pluie comme on apprend à aimer le vin : en grimaçant, pour se distinguer de ses pairs et au prix de l'évidence de ses goûts. Comme tout véritable amour, il exige invention, réflexion et une certaine expérience de la vie". Petit traité philosophique, écrit poétique, bref roman, De la pluie dévoile la face cachée des éléments. Une succession de chroniques qui font la part belle à l'imagination, où l'on apprend au passage que "la pluie tombe comme nous tombons amoureux : en déjouant les prévisions".
Petit traité, en forme d'éloge, sur la pluie
J'ai découvert cet auteur avec Comment je suis devenu stupide, publié aux éditions du Dilettante ; depuis je le tiens à l'oeil. Quand ce petit bouquin iconoclaste est arrivé je me suis "précipité" dessus et j'ai adoré. L'auteur nous fait part de son amour, en racontant des anecdotes, l'aspect scientifique et météorologique est totalement ludique, et l'humour décalé. Les références littéraires et historiques sont aussi présentes. Les chapitres sont très court - parfois c'est un simple paragraphe-, il n'y a aucune contrainte, on peut les lire dans l'ordre, ou pas. Pour ce qui me concerne j'aime aussi la pluie (je déteste le vent), et comme l'auteur, "souvent j'ai marché dans les rues de Paris en espérant que la pression de mon talon déclencherait le mécanisme de la pluie". Un vrai petit bijou, plein de poésie et de sensualité, une délicatesse à offrir autour de vous.