De la logique à l'argumentation
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- Nombre de pages276
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.425 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
- ISBN2-600-04100-1
- EAN9782600041003
- Date de parution01/05/1982
- CollectionTravaux de droit, d'économie
- ÉditeurDroz
- PréfacierGiovanni Busino
Résumé
La logique mathématique, celle-même dont le génie de Leibniz lui a fait entrevoir l'existence proche, a pris conscience de ses limites inéluctables. Si la démonstration du théorème de Gödel demande de disposer des techniques les plus raffinées, sa portée, elle, ne saurait échapper à quiconque. Nous savons maintenant qu'il est impossible de se passer du langage de tous les jours, impossible d'économiser l'usage d'une langue naturelle et de se servir des raisonnements qu'elle autorise.
Ainsi, les systèmes formels, quelque subtils qu'ils puissent être, ne sont jamais qu'un résultat : celui de l'activité de ceux qui les ont engendrés. Dans son essence, cette activité ne diffère en rien de celle qui préside aux discours quotidiens et au dialogue, au moins virtuel, qu'ils impliquent. Le journaliste qui écrit son éditorial, l'avocat qui prépare son plaidoyer, le savant qui rédige sa communication ne démontrent jamais tout ce qu'ils avancent.
Chacun s'adresse à quelque auditoire et argumente pour lui de la façon qui lui paraît la plus propre à obtenir son adhésion. Les textes rassemblés dans cet ouvrage, ont été publiés entre 1958 et 1981. Ils sont le reflet d'une démarche qui part de l'analyse des limites internes des formalismes, s'avance à travers les problèmes que pose une saisie de l'argumentation et débouche sur quelques notions propres à servir de base à une logique naturelle, c'est-à-dire à une théorie des opérations en jeu dans les discours non démonstratifs.
Le recueil est précédé d'une préface du professeur G. Busino qui, à travers une analyse du statut épistémologique de la sociologie, montre l'intérêt que l'ouvrage peut avoir pour le sociologue.
La logique mathématique, celle-même dont le génie de Leibniz lui a fait entrevoir l'existence proche, a pris conscience de ses limites inéluctables. Si la démonstration du théorème de Gödel demande de disposer des techniques les plus raffinées, sa portée, elle, ne saurait échapper à quiconque. Nous savons maintenant qu'il est impossible de se passer du langage de tous les jours, impossible d'économiser l'usage d'une langue naturelle et de se servir des raisonnements qu'elle autorise.
Ainsi, les systèmes formels, quelque subtils qu'ils puissent être, ne sont jamais qu'un résultat : celui de l'activité de ceux qui les ont engendrés. Dans son essence, cette activité ne diffère en rien de celle qui préside aux discours quotidiens et au dialogue, au moins virtuel, qu'ils impliquent. Le journaliste qui écrit son éditorial, l'avocat qui prépare son plaidoyer, le savant qui rédige sa communication ne démontrent jamais tout ce qu'ils avancent.
Chacun s'adresse à quelque auditoire et argumente pour lui de la façon qui lui paraît la plus propre à obtenir son adhésion. Les textes rassemblés dans cet ouvrage, ont été publiés entre 1958 et 1981. Ils sont le reflet d'une démarche qui part de l'analyse des limites internes des formalismes, s'avance à travers les problèmes que pose une saisie de l'argumentation et débouche sur quelques notions propres à servir de base à une logique naturelle, c'est-à-dire à une théorie des opérations en jeu dans les discours non démonstratifs.
Le recueil est précédé d'une préface du professeur G. Busino qui, à travers une analyse du statut épistémologique de la sociologie, montre l'intérêt que l'ouvrage peut avoir pour le sociologue.