De la Grande Guerre au totalitarisme. La brutalisation des sociétés européennes

Par : George-L Mosse

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  • Nombre de pages293
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,9 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-01-279144-1
  • EAN9782012791442
  • Date de parution01/08/2003
  • CollectionPluriel
  • ÉditeurHachette
  • PréfacierStéphane Audoin-Rouzeau
  • TraducteurEdith Magyar

Résumé

En 1914, une génération s'engagea dans la guerre pour ce qu'elle croyait être une cause juste. Quatre ans de conflit entraînèrent la mort de dix mil lions d'hommes et ébranlèrent, en profondeur, les sociétés et les régimes européens. Une fois la paix revenue, les formes de la commémoration occultèrent le souvenir du carnage ; en Allemagne, en Italie comme dans les pays vainqueurs, afin d'exorciser le traumatisme, on préféra exalter le martyre des soldats en sacralisant leur combat. C'est cette sanctification qu'étudie George L. Mosse, à travers ce qu'il nomme le " mythe de la guerre " : la mémoire déformée du combat, le culte quasi religieux du soldat qu'évoquent les monuments aux morts ou les cartes postales. Le livre de George L. Mosse, désormais classique, participe ainsi pleinement de la réévaluation du rôle de la mobilisation générale, du déchaînement des nationalismes et de la tuerie de masse dans la genèse des totalitarismes et de la Seconde Guerre mondiale.
En 1914, une génération s'engagea dans la guerre pour ce qu'elle croyait être une cause juste. Quatre ans de conflit entraînèrent la mort de dix mil lions d'hommes et ébranlèrent, en profondeur, les sociétés et les régimes européens. Une fois la paix revenue, les formes de la commémoration occultèrent le souvenir du carnage ; en Allemagne, en Italie comme dans les pays vainqueurs, afin d'exorciser le traumatisme, on préféra exalter le martyre des soldats en sacralisant leur combat. C'est cette sanctification qu'étudie George L. Mosse, à travers ce qu'il nomme le " mythe de la guerre " : la mémoire déformée du combat, le culte quasi religieux du soldat qu'évoquent les monuments aux morts ou les cartes postales. Le livre de George L. Mosse, désormais classique, participe ainsi pleinement de la réévaluation du rôle de la mobilisation générale, du déchaînement des nationalismes et de la tuerie de masse dans la genèse des totalitarismes et de la Seconde Guerre mondiale.