De la colère en l'Occident fantôme

Par : Vincent Teixeira

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  • Nombre de pages106
  • PrésentationBroché
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-343-04859-8
  • EAN9782343048598
  • Date de parution15/11/2014
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Mythique ou historique, l'Occident n'aura cessé de bruire de colères, engendrant une violence destructrice, dont il n'a certes pas le monopole, mais qu'il a exportée un peu partout dans le monde, masquant sa volonté de puissance sous la bannière généreuse de "la civilisation". Mais le devenir récent de cette mondialisation (occidentale) n'incite guère à l'optimisme, tant la domination techno-industrielle, l'hyperconsommation, la religion du progrès perpétuel, issues du désir d'inventer le Paradis sur Terre, s'avèrent aussi aventureuses qu'empoisonnées.
Aux désastres et mutilations en cours de la planète, s'ajoutent la domestication des esprits, le façonnage d'un homme fonctionnel - autrement dit, une négation de l'homme, dans sa vie intérieure. Prise dans l'engrenage de "nos horreurs économiques", la vie est ainsi gaspillée, au bénéfice du matérialisme qui gouverne le parc humain. Mais à mesure que, déroutés, nous sentons l'horizon se restreindre et croître le devenir fantôme de ce monde, la colère ne devrait-elle pas renouer avec les pouvoirs de la parole, comme refus de consommer le monde, tel qu'il nous y pousse, et contre-poison apte à le bousculer ? Car le cours de la liberté s'étend toujours à perte de vue.
Mythique ou historique, l'Occident n'aura cessé de bruire de colères, engendrant une violence destructrice, dont il n'a certes pas le monopole, mais qu'il a exportée un peu partout dans le monde, masquant sa volonté de puissance sous la bannière généreuse de "la civilisation". Mais le devenir récent de cette mondialisation (occidentale) n'incite guère à l'optimisme, tant la domination techno-industrielle, l'hyperconsommation, la religion du progrès perpétuel, issues du désir d'inventer le Paradis sur Terre, s'avèrent aussi aventureuses qu'empoisonnées.
Aux désastres et mutilations en cours de la planète, s'ajoutent la domestication des esprits, le façonnage d'un homme fonctionnel - autrement dit, une négation de l'homme, dans sa vie intérieure. Prise dans l'engrenage de "nos horreurs économiques", la vie est ainsi gaspillée, au bénéfice du matérialisme qui gouverne le parc humain. Mais à mesure que, déroutés, nous sentons l'horizon se restreindre et croître le devenir fantôme de ce monde, la colère ne devrait-elle pas renouer avec les pouvoirs de la parole, comme refus de consommer le monde, tel qu'il nous y pousse, et contre-poison apte à le bousculer ? Car le cours de la liberté s'étend toujours à perte de vue.
A l'encre des dérives
Vincent Teixeira
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