De l'espace aux territoires. La territorialité des processus sociaux et culturels au Moyen Age

Par : Stéphane Boissellier
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  • Nombre de pages417
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.7 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-503-53450-3
  • EAN9782503534503
  • Date de parution01/01/2010
  • CollectionCulture et société médiévales
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Au lieu d'une publication de plus sur l'espace – notion qui est un fourre-tout conceptuel –, une journée d'étude a été réunie à Poitiers les 8-9 juin 2006 sur le thème de la territorialité. Rassemblant, dans un cadre d'étude méditerranéen, des contributions qui abordent aussi bien le monde arabo-musulman que l'Occident méridional chrétien, cette rencontre visait à mieux cerner un phénomène essentiel dans l'histoire des sociétés complexes : les mécanismes de territorialisation, par lesquels les liens socio-politiques, les activités productives, les courants et les productions culturels et (plus classiquement) les constructions gouvernementales et administratives deviennent des systèmes spatiaux imbriqués, emboîtés et inter-connectés, avec une complexité qui constitue un défi à l'analyse historique.Les auteurs des contributions rassemblées dans ce volume ont intégré l'analyse spatiale des géographes comme fondement de leur réflexion, dans une démarche transdisciplinaire, mais ils l'ont fait avec les moyens (limités par la nature des sources) des historiens.
On trouvera ici des études, à différentes échelles, portant aussi bien sur les constructions idéelles de l'espace par les liturgistes ou les géographes médiévaux que sur les processus juridiques et matériels de la territorialisation, à partir de sources très variées requérant chacune une approche spécifique ; mais toutes convergent pour une saisie globale de la territorialisation comme fondement des sociétés et des cultures médiévales – avec un espace conçu non pas comme un cadre, voire une simple toile de fond, mais comme un " ingrédient " majeur des processus.Au moins pour l'Occident latin, la seconde moitié du Moyen Age est privilégiée, pour des raisons historiques – la croissance démographique implique un poids croissant de l'homme et de ses activités dans l'espace matériel, notamment à l'échelle locale des communautés d'habitants – mais encore plus pour des raisons de sources ; en effet, s'il est probable que les " topolignées " féodales sont plus fortement territorialisées que l'aristocratie impériale carolingienne, il reste à vérifier si l'agriculture, la centralité urbaine et l'encadrement des hommes ponctuaient moins fortement l'espace au haut Moyen Age...
Au lieu d'une publication de plus sur l'espace – notion qui est un fourre-tout conceptuel –, une journée d'étude a été réunie à Poitiers les 8-9 juin 2006 sur le thème de la territorialité. Rassemblant, dans un cadre d'étude méditerranéen, des contributions qui abordent aussi bien le monde arabo-musulman que l'Occident méridional chrétien, cette rencontre visait à mieux cerner un phénomène essentiel dans l'histoire des sociétés complexes : les mécanismes de territorialisation, par lesquels les liens socio-politiques, les activités productives, les courants et les productions culturels et (plus classiquement) les constructions gouvernementales et administratives deviennent des systèmes spatiaux imbriqués, emboîtés et inter-connectés, avec une complexité qui constitue un défi à l'analyse historique.Les auteurs des contributions rassemblées dans ce volume ont intégré l'analyse spatiale des géographes comme fondement de leur réflexion, dans une démarche transdisciplinaire, mais ils l'ont fait avec les moyens (limités par la nature des sources) des historiens.
On trouvera ici des études, à différentes échelles, portant aussi bien sur les constructions idéelles de l'espace par les liturgistes ou les géographes médiévaux que sur les processus juridiques et matériels de la territorialisation, à partir de sources très variées requérant chacune une approche spécifique ; mais toutes convergent pour une saisie globale de la territorialisation comme fondement des sociétés et des cultures médiévales – avec un espace conçu non pas comme un cadre, voire une simple toile de fond, mais comme un " ingrédient " majeur des processus.Au moins pour l'Occident latin, la seconde moitié du Moyen Age est privilégiée, pour des raisons historiques – la croissance démographique implique un poids croissant de l'homme et de ses activités dans l'espace matériel, notamment à l'échelle locale des communautés d'habitants – mais encore plus pour des raisons de sources ; en effet, s'il est probable que les " topolignées " féodales sont plus fortement territorialisées que l'aristocratie impériale carolingienne, il reste à vérifier si l'agriculture, la centralité urbaine et l'encadrement des hommes ponctuaient moins fortement l'espace au haut Moyen Age...